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14 févr. 2012
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Fashion week : Une "gaucha" très élégante pour Carlos Miele à New York

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AFP
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14 févr. 2012

NEW YORK, 13 fév 2012 (AFP) - Carlos Miele aime la liberté élégante des femmes de la Pampa brésilienne, et c'est à elle que le créateur brésilien a dédié lundi son défilé à la Fashion week de New York. Après les cow-boys urbains de Nicholas K ou le bohémien chic de Nicole Miller, l'heure était aux femmes du Rio Grande do Sul, avec chapeaux plats, vastes ponchos, étoles de fourrure sur l'épaule, larges ceintures de cuir à oeillets, et des motifs traditionnels réinventés dans des tons d'or, de sable et d'écru, hommage à la beauté de la Pampa.


Carlos Miele automne-hiver 12/13. Photo : AFP.

Mais la femme de Carlos Miele aime aussi les robes chemisiers de soie mandarine, nouées par une ceinture traditionnelle, ne dédaigne pas le bleu pétrole, les robes en tulle et tafettas noir pour le soir, portées avec un petit boléro de crèpe au col et épaules brodées de métal doré. Et un délicat imprimé "pampa", décliné pour cette collection automne-hiver 2012-2013 dans des robes, jupes et chemisiers en soie, portées avec des petites bottines noires laissant voir les orteils, des vestes épaulées avec de larges ceintures de cuir clouté, un des traits d'union de toute la collection.

"Pendant de nombreuses années", explique-t-il à l'AFP, "je suis allé régulièrement dans la ferme d'un de mes amis, dans le sud du Brésil. J'ai toujours aimé l'aspect sauvage de cette région, et ces filles naturelles, libres mais élégantes, qui montent à cheval pour rentrer chez elles". "Il était temps pour moi montrer cette partie de la culture du Brésil, celle des +gauchas+, sur les podiums de New York" ajoute-t-il. A destination, précise-t-il, d'une "femme très cosmopolite, très informée, qui aime et sait s'habiller".

Carlos Miele, qui se produit depuis 10 ans à New York et est distribué dans 38 pays, compte parmi ses clientes Beyoncé, Sandra Bullock ou Jennifer Lopez.

Avant lui, la créatrice d'origine vénézuélienne Carolina Herrera avait présenté une collection toute en féminité classique au Lincoln Center, avec au premier rang une de ses fidèles, l'actrice Renée Zellweger.

Elle dégageait une touche années 6O, avec des coiffures crêpées --une tendance déjà vue dimanche chez Derek Lam--, mais les coupes étaient modernes, impeccables pour des formes ajustées, des jupes droites, des vestes très courtes, beaucoup de cols ronds, de la soie à côtes, et des couleurs "lilas de Londres", "pourpre impérial", "mûre", parfois réchauffées par une robe rose orangé, se réfléchissant à l'infini, grâce à un effet de miroirs.

Zang Toi, né en Malaisie, et le Libanais Reem Acra ont également suscité un grand intérêt à la Fashion week lundi. Zang Toi a été applaudi debout, après un défilé aux robes résolument glamour, mariant noir, rose et orange éclatants. "Je voulais des vêtements très, très glamour, des vêtements magnifiques pour des femmes magnifiques", a-t-il expliqué à l'AFP.

Mardi, J. Crew, Vera Wang et Pamella Roland sont parmi les créateurs à présenter leur collection automne-hiver 2012. La Fashion week dure jusqu'à jeudi.

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