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21 déc. 2007
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Fragilisée, la mode "Made in Italy" se cherche une nouvelle crédibilité

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AFP
Publié le
21 déc. 2007

ROME, 21 déc 2007 (AFP) - Fragilisée par une législation européenne trop floue, la mode "Made in Italy" subit de plein fouet la mondialisation, et syndicats et chambres de commerce ont lancé la bataille pour des mesures plus contraignantes qui protègeraient sa crédibilité légendaire.


Atelier de confection à Solomeo en Italie - Photo : Filippo Monteforte/AFP

La labellisation "Made in Italy" dépend en effet non pas d'une réglementation italienne mais européenne, le code douanier.

Celui-ci stipule qu'"une marchandise dans la production de laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays, est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation [...] ayant abouti à la fabrication d'un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important".

"C'est donc le pays où a eu lieu l'ultime phase de production qui remporte le Made in, même si le tissu vient d'un autre pays et que seul l'assemblage ou les finitions sont réalisés ici. Et c'est pour cela qu'on demande plus de transparence et de traçabilité", résume Valeria Fedeli, secrétaire générale du syndicat du textile Filtea-Cgil.

"Pour entrer aux Etats-Unis ou en Chine, chaque produit doit être étiqueté, c'est la loi, mais pas en Europe, où 65 % des produits qui rentrent dans l'UE n'ont pas d'étiquette", indique Mme Fedeli, également présidente de la Fédération syndicale européenne du textile.

En décembre, une émission de la Rai3 a causé des remous dans le monde de la mode en montrant des travailleurs chinois sans papiers à Prato (centre) et à Naples (sud) cousant dans des ateliers clandestins des sacs à main pour Prada, Dolce&Gabbana et Gucci, dont le coût à la production s'élevait à une vingtaine d'euros et le prix en magasin... à plus de 400 euros.

Gucci, dans un communiqué envoyé vendredi soir à l'AFP, a réfuté les informations rapportées par Rai3 et affirmé qu'elle applique depuis 2006 "une certification indépendante internationalement reconnue" en termes d'éthique qui implique que "les fournisseurs sont immédiatement suspendus (...) chaque fois que Gucci est en présence d'une situation qui ne correspond pas" aux normes prévues.

"On ne peut pas nier que ce genre de situation existe. Mais elle existe partout, la globalisation a touché l'Italie comme le reste du monde", souligne Luca Marco Rinfreschi, membre de la Chambre de commerce de Prato.

"Selon les chiffres qui circulent, un tiers du travail serait illégal, mais cette proportion vaut pour la mode comme pour tout autre secteur. Ce problème s'est aggravé ces dernières années car la globalisation s'est faite plus forte", résume Valeria Fedeli.

Dénonçant une "culture de l'illégalité très diffuse" en Italie ainsi que la "réticence de certains" à exiger un fonctionnement plus transparent, elle estime que les entreprises du textile devraient "s'impliquer plus dans des contrôles internes concernant notamment l'éthique de leurs sous-traitants".

Il faut arrêter de "risquer de mettre en péril le Made in Italy, une des forces de ce pays, avec un produit qui a seulement l'identification géographique du travail mais pas sa qualité", renchérit Luca Marco Rinfreschi.

Sa Chambre de commerce s'est rassemblée en 2005 avec vingt autres Chambres au sein de l'organisme "Italian Textile Fashion" afin de militer pour une véritable certification sous la forme d'une étiquette ferait état de toutes les étapes, de la filature jusqu'aux phases finales de confection.

D'autres artisans ont même lancé la guerre des labels en s'auto-certifiant, comme ces dizaines de petites entreprises du secteur cuir, membres du consortium "Centopercentoitaliano" (100 % Italien), qui mettent en avant des produits "entièrement réalisés" sur le sol italien.

Par Katia DOLMADJIAN

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