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30 oct. 2018
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France : la croissance accélère moins que prévu au 3e trimestre

Par
Reuters
Publié le
30 oct. 2018

La croissance de l’économie française a accéléré un peu moins que prévu au troisième trimestre malgré un rebond de la consommation des ménages et un investissement toujours très dynamique des entreprises, selon la première estimation publiée mardi par l’Insee.


La croissance a accéléré moins que prévu au 3e trimestre - REUTERS/Pascal Rossignol


Le produit intérieur brut de la période a augmenté de 0,4 %, un rythme deux fois plus élevé que celui de 0,2% enregistré au premier comme au deuxième trimestres, qui constituait un point bas depuis l’été 2016.

Pour François Cabau, économiste de la Banque Barclays, l’économie française « retrouve le niveau de croissance qu’elle doit avoir à ce stade du cycle économique ». Elle devrait revenir ainsi dans la moyenne de la zone euro après son « trou d’air » du premier semestre, dû à un calendrier fiscal défavorable et aux grèves du printemps dans les transports.

Les économistes interrogés par Reuters et la Banque de France anticipaient en moyenne une hausse de 0,5 % du PIB du 3e trimestre, de même que l’Insee dans sa dernière note de conjoncture où l’institut a ramené sa prévision sur l’ensemble de 2018 de 1,7 % à 1,6 % pour tenir compte du début 2018 décevant.

L’acquis de croissance pour 2018, à savoir l’évolution du PIB si l’activité stagnait au cours du dernier trimestre, se situait à 1,5 % au 30 septembre. A ce niveau, l’objectif de 1,7 % du gouvernement nécessitera une nouvelle accélération du PIB à au moins +0,7 %, voire plutôt 0,8 % au 4e trimestre pour être atteint, alors que l’Insee l’anticipe pour l’instant calé à +0,4 %.

En attendant, la croissance a été soutenue au troisième trimestre par une demande intérieure solide, avec une consommation des ménages qui s’est redressée de 0,5 % - après une rare baisse de 0,1 % au 2e trimestre - et un investissement des entreprises qui continue de croître de plus de 4 % en glissement annuel.

Prudence des ménages

« On a une légère déception sur le chiffre global de la croissance mais dans le détail, c’est plutôt solide », juge Hélène Baudchon, économiste de BNP Paribas.

« Le rebond de la consommation des ménages est peut être légèrement inférieur aux attentes (l’Insee l’attendait à +0,7 %, ndlr), mais c’est plus que contrebalancé par l’investissement des entreprises, qui surprend positivement », dit-elle.

Stéphane Colliac, économiste France de l’assureur crédit Euler Hermes, pointe de son côté la prudence des ménages, alors que le débat sur leur pouvoir d’achat continue de faire rage.

« On a un juste retour à la normale de la consommation mais pas de rattrapage des retards accumulés depuis le dernier trimestre 2017 », souligne-t-il, « une hausse de 0,5 % c’est bien le moins qu’on puisse avoir après la chute des dépenses dans les transports au deuxième trimestre ».

Il fait valoir en outre que l’investissement des ménages, pour l’essentiel les achats de logements neufs, recule de 0,2 % sur le trimestre et stagne depuis le début de l’année après son bond de 5,6 % en 2017. « C’est un atterrissage brutal », dit l’économiste.

Le gouvernement mise sur le début de la baisse de la taxe d’habitation, la suppression des cotisations chômage et maladie, et la hausse des minima sociaux, toutes choses devant intervenir au quatrième trimestre, pour démontrer qu’il tient ses promesses de hausse du pouvoir d’achat. De fait, l’Insee a prévu ainsi un bond de 1,7 % de celui-ci sur les trois derniers mois de l’année.

Les anticipations opposées des économistes interrogés par Reuters sur l’utilisation de ce gain, pour épargner ou pour consommer, expliquent que leurs prévisions de croissance pour le quatrième trimestre se situent pour l’instant majoritairement entre 0,4 % et 0,6 %.

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