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Francesco Trapani, patron des bijoux LVMH, cède pour 13 millions d'euros d'actions

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AFP
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28 juin 2013

Francesco Trapani. Photo: LVMH.

PARIS, 28 juin 2013 (AFP) - Francesco Trapani, le patron de la division "montres et joaillerie" du numéro un mondial du luxe LVMH, a cédé pour près de 13 millions d'euros d'actions du groupe, selon des déclarations faites à l'Autorité des marchés financiers (AMF). Il a vendu le 17 juin des titres pour un montant de 3,18 millions puis le 19 juin pour 9,6 millions d'euros, à un prix compris entre 127,5 et 128,15 euros par action, selon plusieurs déclarations à l'AMF, diffusées vendredi. Soit un peu plus de 100.000 actions, pour un total de 12,78 millions d'euros.

Francesco Trapani est administrateur de LVMH. La division "montres et joaillerie" qu'il dirige comprend Tag Heuer, Bulgari, Chaumet, Zenith, Hublot, De Beers et Fred. Ancien DG de Bulgari pendant près de 30 ans et neveu de Paolo et Nicola Bulgari, il avait pris en charge le pôle "montres et joaillerie" de LVMH après la prise de contrôle de Bulgari par le géant français en 2011.

Les actionnaires familiaux de Bulgari avaient alors accepté d'échanger leur part de 51% dans Bulgari contre une participation de l'ordre de 3,5% dans LVMH. Les frères Bulgari et Francesco Trapani avaient par la suite vendu pour 558 millions d'euros d'actions LVMH. Francesco Trapani avait notamment cédé pour 22,4 millions d'euros d'actions hors marché en février 2012, selon une déclaration à l'AMF.

Les trois hommes sont soupçonnés par le fisc italien d'évasion fiscale. La police italienne avait annoncé en mars la mise sous séquestre de biens leur appartenant ainsi qu'à Maurizio Valentini, le patron de Bulgari, pour un montant total de 46 millions d'euros, à savoir des comptes bancaires, des polices d'assurance, des actions de sociétés et des biens immobiliers.

Selon la police italienne, les quatre hommes sont accusés d'avoir "soustrait au fisc italien à travers des déclarations frauduleuses environ trois milliards d'euros de chiffre d'affaires en utilisant des sociétés basées en Hollande et en Irlande et créées dans le seul but d'éviter l'imposition fiscale en Italie". Francesco Trapani avait alors affirmé que Bulgari avait "toujours respecté les règles fiscales en Italie et à l'étranger". Il avait dénoncé "les dizaines et dizaines de contrôles fiscaux" subis par le groupe ces dernières années et qualifié de "grotesques et infondées" les accusations de la police.

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