François Najar, fondateur de sa marque éponyme.

L’aventure continue pour François Najar et son associé Richard Brudsche. Ces deux passionnés de chaussures se sont rencontrés lors de leurs passages respectifs au sein de la maison Charles Jourdan, le premier à la direction des ventes internationales et le second en charge du produit. Il y a un an et demi, François Najar décide de lancer sa propre marque sur un constat: "Chaque type de chaussures a sa référence, mais l’escarpin Louis XV non".

Un créneau qu’il revendique désormais, en proposant ce mono-produit incontournable décliné en 7 modèles, trois cambrures et une vingtaine de coloris et aspects. Positionnement prix "aux portes du luxe" selon lui, à partir de 250 euros environ pour les basiques jusqu’à 400 euros pour les souliers les plus travaillés. La cible: les businesswomen sexy, mais sans oublier le confort, pour que la paire d’escarpins ne finissent pas dans le sac à main.

Les premières livraisons aux détaillants ont eu lieu au printemps dernier. Le réseau comprend pour l’instant 35 points de vente en France, dont deux corners: au Printemps Haussmann et depuis peu au Printemps Parly 2. On trouve également la marque dans une vingtaine de points de vente à l’étranger, en Italie, Suisse ou Espagne par exemple, et bientôt à Tokyo puisqu’un partenariat vient d’être signé avec Shin-Ei Corporation, qui assure déjà la distribution au Japon des modèles signés Manolo Blahnik, Louboutin, ou encore Giuseppe Zanotti. Avec à la clé des emplacements dans les grands magasins japonais. Pour son premier exercice complet en 2010, la marque a dégagé un chiffre d’affaires de 500 000 euros, l’objectif étant d’atteindre l’équilibre financier dès la fin 2011.