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22 déc. 2015
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Frédéric Biousse : "Notre idée est de nous positionner comme des accélérateurs de croissance"

Publié le
22 déc. 2015

Désormais propriétaire du Domaine de Fontenille, dans le Luberon, l’ancien codirigeant de SMCP revient sur l’aventure du groupe de mode dont il cédait une grande partie de ses parts en 2013 et sur son actualité. Notamment sa participation à la création d'un fonds d'investissement.


Frédéric Biousse


FashionMag : Quel regard portez-vous sur le succès du groupe SMCP que vous avez co-créé en 2007 et dont vous êtes toujours actionnaire ?

Frédéric Biousse : L’aventure avec SMCP a été incroyable. C’est avant tout le fruit de ma rencontre déterminante avec Elie Kouby chez Comptoir des Cotonniers. Ensemble, en 2007, nous avons repris Sandro qui comptait alors seulement deux boutiques et 2 millions de chiffre d’affaires en retail. Huit ans plus tard, après avoir également intégré Maje et Claudie Pierlot, nous atteignons les 700 millions. J’ai investi tout ce que j’avais sur ces projets, la totalité de mon patrimoine personnel, et je me suis endetté. J’ai pris un risque et cela a marché. A l’époque, tout s’est fait de façon naturelle et inconsciente, entre l’augmentation de capital et l’endettement bancaire, nous avions levé 11 millions d’euros après l’achat des marques puis, alors que le système bancaire s’effondrait en 2008, nous avons décidé de tout investir. En deux mois, nous ouvrions 35 magasins retail en France. Un succès commercial qui permit ensuite de financer le développement des boutiques à l’étranger.

FM : Un vrai travail d’équipe…

FB : Oui, nous avons cru en Evelyne Chetrite, la fondatrice de Sandro. Elle nous a fait confiance. Ensemble, nous avons formé une équipe à trois très complémentaire et super efficace, et nous avons ensuite été rejoints par Judith Milgrom, la fondatrice de Maje. Le succès de SMCP, c’est ce travail à quatre et les équipes très talentueuses que nous avons recrutées.


FM : L’explosion des marques comme Sandro ou Maje serait-elle encore possible aujourd’hui ?

FB : Dans le métier, pour réussir, c’est une question de produits, de managers, de vision et de moyens financiers. Mais c’est aussi une énorme question de chance : il faut être là au bon moment. C’est cela qui a fait le succès de Sandro et de Maje. C’est aussi notre équilibre (et nos déséquilibres) à nous quatre, dirigeants du groupe, qui ont permis un savoir-faire rare et une vraie audace. Sandro et Maje sont maintenant très installées, les performances sont exceptionnelles. Elles sont solides. Elles sont d’autant plus solides que ce business model qui a fait leur succès devient de plus en plus difficile à répliquer : aujourd’hui, il n’y a plus l’appétence des consommateurs pour un réseau de 200 boutiques en France. On est au point mort du modèle. Et je ne crois pas qu’un nouveau groupe puisse aujourd’hui ouvrir 200 magasins, à moins d’avoir un portefeuille de trois marques au moins peut-être.

FM : Vous préparez également la création d’une société d’investissement avec d’autres investisseurs, dans quelles directions souhaitez-vous aller ?

FB : Notre envie est de continuer à investir le segment du luxe abordable, tout marché et tout secteur, c’est-à-dire la mode, la bijouterie, le food, la cosmétique, la décoration, la haute technologie, l’enfant, le voyage et l’éducation pourquoi pas. Avec quelques fidèles associés et investisseurs, nous travaillons en ce moment à la création d’un fonds qui nous permettra de prendre des participations dans de jeunes marques dirigées par de jeunes entrepreneurs, ayant de beaux produits, ayant déjà fait un essai concluant, et dont le chiffre d’affaires tourne entre 3 et 5 millions. Notre idée est de nous positionner comme des accélérateurs de croissance. Nous annoncerons en janvier l’entrée au capital d’une très belle marque d’homme à fort potentiel…  (L'intégralité de cette interview est parue dans FashionMag Premium du 18 décembre 2015)
 
 

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