La construction est enfin lancée. Après presque une décennie de perfectionnement, Freeport entame finalement l’installation de son village de marques à prix réduits à Roppenheim, au nord de Strasbourg. Une opération d’envergure qui pourrait bientôt gagner la région lyonnaise et la Côte d’Azur.

Futur village Freeport de Roppenheim

Le spécialiste britannique des villages de marques ne fait pas dans la demi-mesure. Long d’un kilomètre sous la forme d’un village alsacien reconstitué, la future zone commerciale devrait compter pas moins de 117 boutiques sur 23 224 mètres carrés. Avec, à la clef, 600 emplois à plein temps, le village compte bien attirer un maximum de grandes marques en quête de destockage.

« Il s'agira de la production non écoulée dans le circuit de distribution dans le secteur du textile, de l’équipement de la personne et de l’équipement de la maison, précisent les responsables France de Freeport. Les fabricants doivent s'engager à pratiquer des remises de 30 % minimum par rapport à la moyenne des prix pratiqués par le circuit de distribution classique pour les mêmes articles lors de la saison antérieure de commercialisation ».

Prévu pour être inauguré en octobre 2010, le village espère attirer 1,7 million de visiteurs pour sa première année d’exercice. Ses initiateurs s’appuieront pour cela sur les 8,4 millions de Français et d’Allemands résidant à moins de 90 minutes de route, ainsi que sur les 10 millions de touristes qui fréquentent annuellement la région. Un parking de 1 800 places et des possibilités d’accès facilitées ont ainsi été prévus pour achever de convaincre les futurs clients en provenance des deux principales villes environnantes : Strasbourg et Baden Baden.

Futur village Freeport de Roppenheim

Repris par Freeport il y a dix ans, après que Value Retail et McArthurGlen s’y soient essayés, le projet Roppenheim pourrait très bientôt avoir ses équivalents au Cannet, dans les environs de Saint-Tropez, ainsi qu’à Villefontaine, dans la région lyonnaise. Mais les deux projets devront pour cela gagner l’appui de leurs Commissions Départementales d’Equipement Commercial (CDEC) respectives.