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5 avr. 2006
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Galeries Lafayette table sur une progression à 2 chiffres de son profit opérationnel en 2006

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AFP
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5 avr. 2006

La croissance du Groupe Galeries Lafayette reste portée par les performances de sa filiale spécialisée dans les services LaSer. Le contexte de consommation a continué d'être difficile et les grands magasins ont peiné à maintenir leurs parts de marché.


Catalogue Los Angeles Fashion Printemps-Eté 2006

Le groupe de grands magasins, dont le nouveau pacte d'actionnaires a été scellé il y a un an (il est détenu à 62,84% par la famille Moulin et à 37,16% par BNP Paribas), a bouclé son exercice 2005 sur un chiffre d'affaires global en hausse de 0,7% à 4,94 milliards d'euros, masquant un recul de l'activité de l'enseigne Galeries Lafayette (-3,3% à 1,6 milliards d'euros) et de celle du BHV (-5,1% à 523,4 millions d'euros).

Dans le même temps, le groupe a enregistré une progression de 10,7% de son bénéfice opérationnel courant à 380,7 millions d'euros, avec une nouvelle augmentation de la marge opérationnelle à 7,7%.

Aujourd'hui, le groupe veut relancer la croissance organique par l'ouverture de magasins - notamment à l'international, avec l'Asie et le Moyen-Orient en ligne de mire - et le développement de nouveaux partenariats dans les services.

A l'issue des trois premiers mois de 2006, les ventes passaient la barre du milliard de dollars (+5,4% sur un an), avec une hausse de 13,9% de l'activité des magasins du boulevard Haussmann, de bonnes performances qui permettent à l'état-major de tabler, pour 2006, sur une hausse à deux chiffres du résultat opérationnel courant.

Le groupe a par ailleurs fait savoir, à l'occasion de cette publication de résultats, qu'une éventuelle cession du Printemps, qui fait depuis plusieurs mois déjà spéculer les salles de marché, l'intéresserait. Le président du directoire, Philippe Houzé, a indiqué - ce qui ne constitue pas vraiment une surprise - que le dossier de cession des magasins Le Printemps serait examiné si le cas se présentait.

Toutefois, si l'éventualité d'une cession reste plausible - la direction du Printemps a jusqu'à présent refusé de commenter les rumeurs -, il n'y a pas urgence, la rentabilité de cette enseigne de PPR étant attendue en hausse.

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