Malgré les derniers soubresauts qui ont abouti au départ d’Anémone Bérès de la présidence de la société et son remplacement par Richard Simonin, Gentleman Farmer poursuit son développement. La marque d’habillement masculin ouvre ces mois de novembre et décembre des unités à Toulouse, Valenciennes et Cambrai. Ces ouvertures en suivent d’autres qui ont ouvert sur juillet (Saint-Germain-en-Laye) et octobre (Chartres). L’ensemble de ces points de vente sont sous le régime de la franchise ou de l’affiliation. A fin 2010, Gentleman Farmer comptera 28 boutiques au total (21 succursales et 7 partenaires) et 40 corners en grands magasins. La marque est aussi diffusée dans environ 200 points de vente multimarques.

De nouvelles ouvertures, là encore en franchise ou en affiliation, sont projetées sur le premier trimestre 2011. Dans l’Oise, les Hauts de Seine et la Haute Vienne. La marque vise à la fois des villes importantes et de petites villes à indice de richesse vive solide. Ainsi Cédric Gameiro, directeur du développement et de l’exploitation, relève le chiffre d’affaires de 550 000 euros réalisé sur l’entité de 85 m² située à Fontainebleau. "C’est un succès que l’on peut reproduire ailleurs", souligne-t-il.

Sur Paris même, Cédric Gameiro confirme la mise en vente du magasin de la rue Marbeuf. "Nous souhaitons rouvrir une autre entité sur Paris", insiste-t-il. Celui-ci cherche cette fois près du Bon Marché, avenue des Ternes, etc. Dans un quartier que la marque juge plus approprié à son positionnement. Le directeur du développement et d’exploitation de Gentleman Farmer confirme en tout cas l’objectif de 70 points de vente à l’enseigne à horizon 2014 souhaité par l’actionnaire Cobalt Capital à son entrée dans la société. Elle participera au prochain salon parisien de la franchise.