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4 juil. 2018
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Geoffroy Roux de Bézieux prend la tête du Medef

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Reuters
Publié le
4 juil. 2018

Geoffroy Roux de Bézieux, jusqu'à récemment vice-président du Medef, a été élu mardi à la présidence de l'organisation patronale.


Geoffroy Roux de Bézieux, nouveau président du Medef - REUTERS


Il succède à Pierre Gattaz, en poste depuis juillet 2013. L'homme d'affaires de 56 ans, est, depuis cinq ans, vice-président délégué et trésorier du Medef, en charge du pôle économie regroupant l'économie, la fiscalité, l'innovation et le numérique. A ce titre, il a fondé l’Université du numérique que le Medef organise depuis quatre ans.

Il a été élu avec 284 voix sur 555 inscrits par les fédérations professionnelles et les Medef territoriaux qui siègent à l'Assemblée générale de l'organisation patronale.

Son opposant, Alexandre Saubot, ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), a obtenu 224 voix. Il représentait avec Haulotte, son entreprise de fabrication de matériels d’élévation, les métiers plus traditionnels.

« Nous sommes à un moment où il faut de nouveau réinventer le Medef pour le mettre en phase avec ce monde qui change », a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux après son élection.

Il a cité parmi ses chantiers le combat pour la compétitivité des entreprises, l’accroissement des efforts sur la formation des salariés et la transformation du paritarisme pour obtenir une véritable autonomie de décision et de gestion.
Il a également réclamé de l’Etat un changement de méthode.

« Pas de négociation-alibi où l’ombre tutélaire de l’Etat plane au-dessus des partenaires sociaux », a-t-il dit en référence aux négociations sur la réforme de la formation professionnelle et de l’assurance chômage, où l’Etat s’est affranchi de l’accord négocié entre partenaires sociaux. « (Les Français) veulent un état protecteur et régalien qui assure la justice, l’éducation et la sécurité de tous. Mais ils ont compris que c’est nous, les entrepreneurs, qui allons construire l’avenir avec eux. »

Geoffroy Roux de Bézieux « nous a convaincu par sa capacité à fédérer le plus grand nombre, son esprit d’ouverture et sa modernité », a dit Bernard Spitz, président de la Fédération française de l’assurance (FFA).

Geoffroy Roux de Bézieux dirige un groupe de 250 salariés actif dans l'agro-alimentaire, les loisirs et les nouvelles technologies, appelé Notus-Technologies. Il a auparavant fondé plusieurs entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies : The phone house, première chaîne de magasins dédiés à la téléphonie mobile, qui a ouvert en huit ans 200 points de vente et généré un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros, et Omea Telecom, qui lui a permis de lancer Virgin Mobile en 2006 avec le groupe Virgin. Il investit par ailleurs depuis les années 2000 dans des start-up françaises.

« Très tôt, il a compris ce qui se passait dans l’univers du numérique », a déclaré Maurice Lévy, président du Conseil de surveillance de Publicis Groupe. « Il comprend beaucoup mieux les nécessités auxquelles nous allons devoir faire face dans le monde du travail. »

Dans une interview à Reuters, Geoffroy Roux de Bézieux a dit vouloir faire des mutations technologiques son « fil rouge » pour les cinq prochaines années. « Les métiers vont changer, les entreprises vont changer, le rôle du travail va changer et donc, quel que soit le sujet que l’on traite, il faut le traiter à l’aune de ce regard-là. »

S’il estime qu’Emmanuel Macron a « redonné confiance aux entrepreneurs » en flexibilisant le marché du travail, en mettant en place un barème sur les indemnités prud’homales en cas de licenciement jugé abusif ou en réformant la formation professionnelle, il cible encore quelques « angles morts ».

« Il y a un effort qui est modéré sur les dépenses publiques », souligne-t-il, précisant que cette réduction est indispensable pour permettre une baisse des prélèvements obligatoires et le rétablissement des comptes publics.

Dans la lignée de Pierre Gattaz, il réclame la suppression des impôts de production et une diminution des charges sociales, des revendications jugées libérales par les syndicats, entendues de nombreuses fois de la part du patronat.

« Le mot libéral n’est pas un gros mot », estime Maurice Lévy. « Le gros mot, c’est quand on ajoute ultra, c’est-à-dire qu’on ne pense qu’en termes libéraux. Libéral, ça ne veut pas dire non plus opposé à un contrat social. »

Geoffroy Roux de Bézieux plaide d’ailleurs pour un dialogue social décentralisé au niveau des branches et des entreprises.

« Quand on veut discuter temps de travail, temps partiel, contrats, formation, ce n’est pas forcément pertinent de le faire à un niveau national », a-t-il déclaré aux membres de l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF) en amont des élections.

Il souhaite par ailleurs mettre en place un agenda « économique et social » avec les partenaires sociaux pour devenir « force de proposition ». « Il est urgent de porter des thèmes comme les mutations économiques », dit-il, soit de se questionner sur les « emplois de demain ».

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