Giambattista Valli exalte l’esprit multiculturel des Seventies

Auteur :

Dominique Muret

Publié le
5 mars 2018

Entre le look de journaliste baroudeuse à la Oriana Fallaci, le foulard noué au cou avec la combi en denim noir ou vêtue d'un pantalon droit et d'un petit blouson, et celui de prêtresse illuminée en maxi tunique avec le visage irradiant littéralement la lumière grâce à un maquillage tout en paillettes, Giambattista Valli a offert lundi à son public un revival des années 1970 en s’inspirant de l’esprit multiculturel, qui caractérisait l’époque.

Une collection surprenante, qui éloigne le créateur de son habituel univers romantique hyper féminin. On y trouve pêle-mêle des influences moyen-orientales, une vision un brin fantasmée de l’Inde et la présence de l’Occident à travers des mises masculines chic et des robes de soirées à traîne glamour.

« C’est un voyage à la recherche de soi-même en se confrontant à différentes cultures. J’ai voulu un clash des cultures, une liberté totale d’expression, pour faire comprendre qu’il peut exister une harmonie extraordinaire dans le monde sans se laisser conditionner par la globalisation », résume le couturier italien, qui a fondé sa maison à Paris, où il défile depuis ses débuts.

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Motifs ethniques et tissus afghans côtoient des robes à fleurs et à volants ou encore des laines écossaises, utilisées notamment dans d’élégants costumes trois pièces à carreaux. De micro-gilets au crochet de la taille d’un soutien-gorge ou des boléros en macramé s’enfilent sur de longues tuniques monochromes ou robes folk.

Pour parfaire ce style néo-seventies, les mannequins chaussent des sandales-tongs fourrées ou d’imposantes cuissardes et enfilent une minuscule pochette autour de leur cou retenue par un lacet tel un pendentif.

Giambattista Valli décline aussi une série de superbes maxi manteaux tombant jusqu’aux pieds, en fourrure à poil ras, en velours côtelé chatoyant, en laine bouclée, gris à carreaux blancs, etc. Sans oublier le trench version dark.