Auteur :
Emilie-Alice Fabrizi
Emilie-Alice Fabrizi
Publié le
15 sept. 2008
15 sept. 2008
Gianvito Rossi donne un coup de fouet à son développement
Auteur :
Emilie-Alice Fabrizi
Emilie-Alice Fabrizi
Publié le
15 sept. 2008
15 sept. 2008
Bon sang ne saurait mentir. Après vingt ans aux côtés du père à apprendre son art, Gianvito Rossi, « fils de … », met en scène ses propres créations. Une filiation qui ne passe pas inaperçue dans le monde restreint des chausseurs de luxe et que toute accroc de stilettos et talons hauts va pouvoir constater à loisir. En effet, depuis juin dernier, l’Italien s’est offert sa première vitrine, au 7 de la via Santo Spirito à Milan, quelques mètres après son showroom. Une adresse qui devrait prochainement être suivie par une implantation parisienne.
Gianvito Rossi, collection automne-hiver 2008/2009 |
A la tête de sa marque éponyme depuis 2006, Gianvito Rossi a reçu le savoir-faire en héritage. Graphiques et esthétiques, ses créations ont rapidement séduit le public. Si « les chaussures doivent rester un accessoire pour la femme », il les pense comme un instrument de féminité, le point d’accroche d’une silhouette sensuelle. Mais surtout, il arrive à rendre des inconciliables complémentaires, faisant se côtoyer style et confort. Entre la collection Carbone, qui réussit le pari fou de ramener 8 cm de talon à un soulier pesant 100 grammes, et les plateformes invisibles, les escarpins perdraient-ils de leur hauteur ?
Gianvito Rossi, collection Carbone |
Cette recherche d’harmonie, on la trouve aussi dans les 120 mètres carrés de boutique. Pas de place pour les teintes criardes dans l’univers voluptueux et luxueux de l’Italien. Les beige et rosé se mêlent aux teintes chaudes du violet pour créer une ambiance raffinée et confidentielle. Une ambiance exacerbée par les coins et recoins qui structurent le lieu, où canapés et fauteuils invitent à chausser tranquillement les pièces exposées. Escarpins, sandales, bottes, bottines trônent aux quatre coins de l’espace, sur les murs, les étagères ou encore les tables.
Cette première boutique devrait d'ailleurs trouver écho en France. Si la marque reste discrète quant au lieu exact et à la date d’ouverture officielle, il se murmure tout de même que les quartiers du luxe de la capitale accueilleront une enseigne d’ici à la fin de l’année.
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