Grève d'employés de Pimkie pour de meilleures indemnités de départ

Une centaine d'employés de l'enseigne française de prêt-à-porter féminin Pimkie (famille Mulliez) ont fait grève mercredi 16 décembre dans le Nord pour de meilleures indemnités de départ dans le cadre d'un plan social qui prévoit 190 suppressions de postes, a-t-on appris auprès de la CGT.

Les équipes du matin des entrepôts de Neuville-en-Ferrain et Wasquehal, dans l'agglomération lilloise, ont débrayé pendant deux heures pour réclamer 35.000 euros et un mois de salaire par année d'ancienneté, alors que l'entreprise propose 10.000 euros et 550 euros par année d'ancienneté, selon la CGT.

Ce mouvement de grève s'est déroulé en marge d'un comité central d'entreprise lors duquel le volet économique de ce plan social a été abordé.

Quelque 138 postes doivent être supprimés dans les deux entrepôts de l'enseigne et 52 au siège, dans le Nord, à compter du 24 février 2010, selon un projet présenté le 14 mai en comité central d'entreprise.

"On a appelé à poursuivre les débrayages ponctuellement au moins une fois par semaine. On laisse le choix aux salariés", a indiqué à l'AFP Valérie Pringuez, déléguée syndicale CGT.
Pimkie, qui invoque "une concurrence plus déterminée que jamais" pour justifier son plan de réduction des effectifs, tablait en mai sur une perte d'exploitation de 4,4 millions d'euros pour 2009.

Créée en 1974 et spécialisée dans la distribution de prêt-à-porter féminin pour les 15-25 ans, Pimkie International compte 760 magasins dans le monde et 6 008 salariés, dont 2 088 en France.