AFP
7 févr. 2011
Guy Laroche condamné à verser 2,6 millions d'euros à un sous-traitant
AFP
7 févr. 2011
PARIS, le 7 février 2011 (AFP) - La maison Guy Laroche a été condamnée fin décembre 2010 par le tribunal de commerce de Paris à verser 2,6 millions d'euros à un sous-traitant pour rupture abusive d'un contrat de licence, a-t-on appris auprès de l'avocat du licencié.
Dans cette affaire, Guy Laroche, qui a fait appel de cette décision, poursuivait son licencié Gruppo Tessile Mediterraneo (GTM), arguant qu'il n'avait pas respecté le contrat les liant, un contrat auquel Guy Laroche avait d'ailleurs mis fin, a précisé à l'AFP Me Bruno Agid, avocat de GTM.
Défilé de la collection de prêt-à-porter printemps/été 2011 de Guy Laroche, à Paris le 29 septembre 2010 - © 2011 AFP - Francois Guillot |
En rompant le contrat la liant à GTM, la maison Guy Laroche avait indirectement entraîné le placement en redressement judiciaire de cette société, dont Guy Laroche était de très loin le principal client, a ajouté Me Agid.
Guy Laroche estimait notamment avoir subi un préjudice en voyant certains de ses produits vendus chez des soldeurs sur internet par le biais d'une société elle-même cliente de GTM.
Pour ces faits, Guy Laroche réclamait près de 1,4 million d'euros à Trium --une société qui possédait la licence avant de la céder à GTM-- et GTM.
La maison Guy Laroche a été déboutée par le tribunal de commerce de Paris, qui l'a au contraire condamné à verser 2,6 millions d'euros à GTM, constatant la rupture du contrat liant les deux parties à ses torts exclusifs, selon le jugement dont l'AFP a obtenu copie.
"Il ressort de l'étude du dossier que depuis le changement de dirigeant survenu en avril 2007 au sein de la société Guy Laroche, celle-ci a cessé de collaborer, selon les mêmes méthodes, avec les sociétés GTM et Trium, en remettant en cause les unes après les autres les conditions d'exécution du contrat antérieurement pratiquées par les parties", pointe notamment le tribunal.
La maison Guy Laroche, fondée en 1957 par Guy Laroche, appartient depuis 2004 à un groupe textile de Hong Kong, YGM Trading Ltd. En avril 2007, Hendrick Penndorf avait succédé à Jean-François Ferrandiz comme directeur général de Guy Laroche.
L'avocat de la maison Guy Laroche n'était pas joignable lundi 7 février en fin de journée.
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