Auteur :
Jean-Paul Leroy
Jean-Paul Leroy
Publié le
19 avr. 2012
19 avr. 2012
Hartford ouvre rue du Temple et signe avec Vakko sur la Turquie
Auteur :
Jean-Paul Leroy
Jean-Paul Leroy
Publié le
19 avr. 2012
19 avr. 2012
Tranquillement mais sûrement, Hartford poursuit son développement tous azimuts malgré la crise qui affecte certains marchés. La marque de casual chic fondée par Yves Chareton vient ainsi d’ouvrir un nouveau point de vente masculin à Paris, rue du Temple, sur 80 m². Le choix a été fait de consacrer cette unité à l’homme car Yves Chareton vise plutôt, pour ouvrir un point de vente femme, la zone au carrefour des rues des Blancs Manteaux et Vieille du Temple dans une autre partie du Marais. Aujourd’hui, Hartford compte 7 points de vente masculins. Hartford femme existe à 8 exemplaires.
Hartford Homme rue du Temple |
Mais Yves Chareton a le regard rivé vers l’export, qui pèse 85% de la diffusion de la marque. Il vient à ce sujet de signer un accord de poids sur la Turquie avec un partenaire avec qui il travaille depuis 10 ans, Vakko. Le groupe exploite à la fois des unités multimarques et monomarques. Dans les premiers, Vakko diffuse des griffes comme Chloé, Opening Ceremony, etc. "Vakko cherchait à s’allier avec une marque française, souligne Yves Chareton. Nous avons signé un accord de distribution. Ils ouvrent cinq points de vente sur cette saison printemps-été et le projet porte sur une quinzaine de boutiques sur un an et demi".
Aujourd’hui, les Etats-Unis sont le premier pays à l’export, suivi de l’Angleterre, de l’Italie, de l’Allemagne puis de la Belgique et des pays Nordiques. Après l’Europe, suivent le Japon et Hong Kong. Outre-Atlantique, Yves Chareton se pose la question de l’ouverture de premiers points de vente à l’enseigne et n’exclut pas d’y aller en direct.
Sur la Chine, sorte de Nouvelle Frontière pour nombre de marques occidentales, il reste circonspect sur les chances d’y connaitre le succès. "Je ne suis pas sûr que le produit Hartford soit, aujourd’hui en tout cas, en adéquation avec le goût chinois", souligne-t-il.
Il est en discussions en revanche sur le Brésil et aimerait aboutir à un accord équivalent à celui signé sur la Turquie. "Pour que cela fonctionne sur le Brésil, il faut toutefois qu’une partie des produits soient fabriqués sur place du fait du niveau des droits de douane", explique Yves Chareton.
Globalement, Hartford pesait 25 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011. "Nous serons en progression sur 2012, souligne le fondateur. Déjà notre carnet de commandes sur l’année s’établit à +7%". Pour le dirigeant, le risque de récession est donc limité pour la marque, "d’autant plus que nous avons plus de 1500 clients à travers le monde, généralement des speciality stores pointus".
Aujourd’hui, la femme et l’homme pèsent chacun quelque 46% de l’activité. L’enfant fait le reste. Yves Chareton admet que ce dernier secteur, lui, stagne. "Ce n’est pas un problème de réseaux de vente, mais une question de fabrication. Il coûte quasi aussi cher de fabriquer des vêtements d’enfant que des vêtements adultes mais nous ne pouvons pas toutefois les vendre au même prix", relève-t-il.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com