La marque norvégienne retrouve sur le marché français l’équilibre entre ses ventes de tenues hivernales et maritimes. Et outre 20 nouveaux monomarques européens l’an prochain, la griffe pourrait s’offrir une cinquantaine de nouvelles portes dans l’hexagone.

Helly Hansen 2009

Un série de nouveaux corners et espaces de marque qui porteraient à 250 le nombre d’adresses françaises de la marque. Le concept store de Chamonix va cependant rester l’unique monomarque tricolore. Après une année 2008 signant les meilleurs chiffres de la marque depuis dix ans, 2009 devrait atteindre les +12 % de ventes dans l’hexagone. Une progression qui marque surtout le retour à un équilibre entre les ventes de produits destinés à la neige, et ceux destinés à la mer, en retrait ces dernières années.

"La marque avait perdu beaucoup de parts sur le marché du nautisme", explique Marc Rigoulot, directeur commercial de la marque. "Mais c’est pour nous le marché le plus facile à reconquérir, car nous y profitons d’une véritable légitimité. Mais pour consolider cette dernière, face à une demande précise et professionnelle, il faut savoir se montrer sérieux et consistant dans l’offre".

L’année 2010 s’annonce sous les meilleurs auspices en France pour Helly Hansen. Les commandes dépasseraient d’ores et déjà de 24 % celles de l’année précédente. Les 3 millions de chiffres devraient alors être dépassés sans mal. Et pour s’en assurer, la marque continue de privilégier un savoir-faire tiré des professionnels. Ces derniers sont les cibles premières de la marque, dont la stratégie passe par les segments supérieurs.

C’est sur ce principe qu’elle lance une seconde collection nautique, Hydropower, axée sur la "voile légère". Une série de créations aux designs voulus radicaux, et s’adressant à une pratique nautique sportive. Elle se compose de pièces allant de 400 euros pour une veste à 80 euros pour un pantalon. Les lignes dédiées à la neige ne sont pas en reste avec Odin, gamme de produits développée par quatre guides de haute montagne. Une offre professionnelle pour laquelle il faudra débourser entre 300 et 600 euros pour une veste ou un pantalon de protection.