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Publié le
18 mars 2008
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Hugo Boss : salariés et dirigeants dénoncent la gestion du fonds Permira

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AFP
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18 mars 2008

FRANCFORT (Allemagne), 18 mars 2008 (AFP) - La colère gronde chez Hugo Boss contre son nouveau propriétaire, le fonds d'investissement Permira, accusé de piller les caisses du groupe de prêt-à-porter, qui a vu le départ coup sur coup de son patron et du président du conseil de surveillance.

Dernier départ en date annoncé, celui de Giuseppe Vita, au 30 juin. Le contrat de l'Italien à la tête du conseil de surveillance courait normalement jusqu'en 2010, mais il a préféré laisser son poste "en raison d'une série d'autres engagements".

De son côté, Permira a remercié M. Vita pour son travail, mais ne semble pas vraiment le regretter. "La recherche d'un successeur (...) a déjà commencé il y a quelque temps. Il y a une série de candidats prometteurs", explique le fonds dans un communiqué.

Permira s'est emparé de plus de 80% du groupe l'été dernier, après avoir pris le contrôle de sa maison mère, l'italien Valentino.

Depuis, c'est l'hécatombe à la direction de Hugo Boss. A la mi-février, son patron Boss Bruno Sälzer a claqué la porte pour marquer son désaccord avec Permira, suivi par un autre membre du directoire quelques semaines plus tard.

Il est probable à présent que Permira essaye d'installer un de ses hommes à la tête du conseil de surveillance, où il a déjà cinq représentants, estime Gert Bauer, syndicaliste d'IG Metall et membre de l'organe de surveillance.

La même question se pose pour la direction du groupe, alors qu'aucun remplaçant à M. Sälzer n'a encore été nommé. Mais l'élection du nouveau patron ne pourra se faire qu'avec l'accord des représentants du personnel, avertit M. Bauer, qui se dit prêt "à se battre".

Le ton du responsable du comité d'entreprise, Antonio Simina, est encore plus acide. "Permira doit apprendre que chez nous, on ne peut pas tout faire", lance l'Italien dans une interview au magazine Der Spiegel. "Si nous devons mourir, quelques uns nous suivrons dans la tombe", menace-t-il.

L'histoire avait pourtant bien commencé. Permira s'était engagé lorsqu'il avait acquis le couturier allemand à respecter sa stratégie et à ne pas procéder à des licenciements. Un moyen de se montrer sous son meilleur jour, alors que les "hedge funds" sont souvent accusés en Allemagne de se comporter comme des "sauterelles voraces", prêtes à piller les entreprises qu'ils rachètent.

Mais rapidement, le ton s'est envenimé et M. Sälzer n'avait pas manqué durant l'été de rappeler que "dans une entreprise, c'est encore le directoire qui définit la stratégie".

Les représentants de Permira "sont venus nous voir en disant qu'ils voulaient beaucoup d'argent, pour réduire leur endettement" après avoir dû débourser plus de 3 milliards d'euros pour s'emparer de Valentino Group "et que ce soit Hugo Boss qui porte cette dette", raconte M. Bauer.

Permira réclame 800 millions d'euros. Au final, il a obtenu début mars le versement de près de 450 millions, via un dividende en forte hausse et un dividende exceptionnel de 5 euros par action.

Une mesure qui a fait bondir chez Hugo Boss, mais pas seulement. Pour les analystes financiers, elle pourrait constituer une menace pour l'avenir du groupe, en augmentant fortement son endettement. "Nous saluons cette décision, à condition qu'elle reste un fait exceptionnel", commente Volker Bosse, analyste chez UniCredit.

Mais il y a de fortes chances que Permira ne s'arrête pas là. Le fonds a déjà opposé une fin de non recevoir à la demande d'IG Metall d'une garantie des sites de production (Hugo Boss emploie en tout 8 400 personnes) et du capital propre de l'entreprise.

Pour M. Bauer, pas question que le fonds puise encore dans les caisses de Hugo Boss. "Le versement d'un dividende élevé n'a pas tué Hugo Boss, mais cela va devenir difficile si ça continue."

Par Laure FILLON

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