Deux ans après son lancement, la marque belge Ice-Watch compte déjà 500 points de vente dans plus d’une vingtaine de pays. Prochaines cibles en vue : l'Allemagne, la Russie, ou encore dans les Etats- Arabes Unis. Objectif : vendre 200 000 montres l'an prochain.

Ice-Watch 2009

« Notre présence à Bâle a tout changé », explique Jean-Pierre Lutgen, le pdg de Ice-Watch. « Avant, nous devions rechercher des partenaires locaux. Maintenant, ce sont eux qui nous contactent, nous donnant la possibilité de choisir, poursuit-il. Cependant, nous ne visons les entreprises avides d’ajouter une nouvelle marque à leur portefeuille, mais des petites structures dynamiques et très motivées par notre concept».

Car pour l’instigateur du projet, c’est bien dans son concept que repose la plus grande force d’Ice-Watch. Faisant plus que jamais de la montre un accessoire de mode, la marque incite ses clients à ne pas se contenter d’une montre, mais plutôt d’acquérir toutes les déclinaisons colorées d’une même modèle, d’où des packagings « collector » en forme de légo translucide qui s’emboitent. L’offre visant tous les publics, avec onze gammes de montres aux formats diverses, dans des coloris allant du fluo à des reflets façon or rose.

Les prix ont également été bien étudié, allant de 59 à 120 euros. Proches de ceux du concurrent avoué, Swatch, avec qui Ice-Watch a signé un contrat de coexistence quant à son appellation.
Gérée par une équipe de cinq personnes en Belgique et deux autres à Hong Kong, où sont fabriqués les modèles, Ice-Watch a d’ores et déjà vendu 50 000 montres lors de son premier exercice, et compte bien tutoyer les 200 000 l’année prochaine.