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4 mars 2014
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Icebreaker vise la barre des 200 millions d’euros

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Publié le
4 mars 2014

Icebreaker décidément a les ambitions fortes. La marque néo-zélandaise, qui n’a eu de cesse d’étoffer son offre, compte doubler en quatre ans son chiffre d’affaires et franchir du coup la barre des 200 millions d'euros. "La phase de mise en place de la structure et des compétences est achevée. Avec l’arrivée entre autres d’un nouveau directeur Europe, d’un patron du retail et d’un autre du digital, nous allons maintenant accélérer le développement", commente Jeremy Moon, qui a fondé la marque en 1994.


Parmi les objectifs d’Icebreaker, celui de booster la notoriété via le retail et le e-commerce. Ainsi, après un test sur l’Allemagne, le e-commerce cet hiver a été ouvert pour les marchés français et britannique. Des succursales sont à l’étude également sur le Vieux Continent, qui ne compte que trois magasins en franchise, dont deux en France (Annecy et Chamonix) et un en Suisse. "Ce ne sera pas agressif. Nous ouvrirons peut-être en Europe 10 magasins sur les prochaines années. Prenez les Etats-Unis, nous y avons 12 boutiques et 1 000 clients wholesale", poursuit Jeremy Moon en rappelant que la marque compte 1 500 points de vente multimarques sur le Vieux Continent.

L’enjeu pour les équipes d’Icebreaker est de montrer l’étendue de l’offre. La marque, qui a démarré au début en misant sur les sous-vêtements et premières couches fonctionnelles à base de merinos, propose une gamme complète aujourd’hui.

"Nike a bien démarré dans la chaussure", s'amuse Jeremy Moon à l'Ispo. "Avec l’accroissement du business et de l’offre, nous sommes devenus une marque d’habillement avec un système de couches. Avant, la perception était underwear. Le wholesale est le cœur du business mais le retail doit permettre d’augmenter la notoriété et d’affiner l’image de la marque", précise Dion Taylor, le nouveau patron de l’Europe.

Ainsi à l'Ispo, la collection de l'automne, qui totalise dorénavant environ 300 modèles, présente les premières vestes de la marque ou encore la première doudoune. Surtout, dans la tendance laine, Icebreaker veut jouer l'authenticité et maîtrise surtout l'amont de la filière avec des contrats la liant aux fermiers de Nouvelle-Zélande.

Aujourd'hui, le Vieux Continent pèse 40 % de l’activité d’Icebreaker, l’Amérique du Nord 40 % également et les 20 % restant étant dans l’hémisphère Sud. La marque s’y déploie également petit à petit et vient de s’attaquer au Japon.

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