8 881
Fashion Jobs
HERMES
CDI - Responsable Ressources Humaines - la Cate (H/F)
CDI · NONTRON
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Chef de Produit H/F
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Responsable Approvisionnements Retail & Digital F/H
CDI · PARIS
EDEN PARK
Attaché Commercial Multimarques Ildf/Nord/Grand Est(H/F)
CDI · PARIS
GROUPE PRINTEMPS
Acheteur Mode Street H/F
CDI · PARIS
VILA FRANCE
Responsable Produit - Vila France
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Opérateur/Opératrice Logistique Polyvalent.e (H/F)
CDI · SAINT-WITZ
SHOWROOM GROUP
Chef de Projet Outils Logistiques - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Responsable d'Exploitation Logistique - H/F
CDI · SAINT-WITZ
LE TANNEUR & CIE
Chargé(e) Marketplaces (H/F) en CDI
CDI · PARIS
L'ATELIER CUIR - ATC
Chargé(e) de Production
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable Ressources Humaines F/H
CDI · SAINTE-EULALIE
HAYS FRANCE
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable du Contrôle de Gestion – Pôle Revenus d’Exploitation & Marges H/F
CDI · LONGJUMEAU
INTERSPORT
Commercial Clubs et Collectivités (Dép : 89-58-71)
CDI · LUNÉVILLE
RIMOWA
CDI - Senior Product Manager - Hardside - F/H
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Gestionnaire de Stock Regional Distri Center B2B (F/H)
CDI · ORLÉANS
CHRISTIAN DIOR
Chef de Projet Evenements Visual Merchandising - Emea (H/F)
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Responsable Financier Europe (F/H)
CDI · PARIS
RICHEMONT
Responsable Comptable et Transformation Finance (H/F)
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Chef d'Atelier (H/F)
CDI · LYON
VAN CLEEF & ARPELS
Chef de Projet Développement Haute Joaillerie (H/F)
CDI · PARIS
Par
AFP
Publié le
7 mai 2013
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Immeuble effondré au Bangladesh: plus de 700 morts, les rescapés manifestent

Par
AFP
Publié le
7 mai 2013

DACCA, 07 mai 2013 (AFP) - Des centaines de rescapés du pire accident industriel au Bangladesh bloquaient mardi un accès routier central pour réclamer arriérés de salaires et dédommagements tandis que le bilan de l'effondrement de l'immeuble textile dépassait désormais les 700 morts. Cet immeuble, le Rana Plaza, situé dans la banlieue de Dacca, abritait cinq ateliers de confection. Lorsqu'il s'est effondré comme un château de cartes le 24 avril, plus de 3.000 ouvriers étaient au travail alors que des fissures avaient été constatées la veille sur le bâtiment.

Photo: Munir Uz Zaman/AFP.


La plupart des ouvriers travaillant pour des marques occidentales d'habillement, telles que le britannique Primark (Associated British Foods) et l'espagnol Mango, étaient payés moins de 30 euros par mois, un niveau de rémunération dénoncé publiquement par les ONG et le pape François. Le Bangladesh est le deuxième pays exportateur de textile au monde, après la Chine. Cette industrie occupe plus de 40% de la main d'oeuvre du pays et représente 80% de ses exportations.

Avec l'arrêt brutal de leur travail, les rescapés du drame demandent maintenant aux propriétaires des ateliers de confection de leur verser de l'argent, correspondant à la fois à leurs salaires et à des dommages et intérêts pour les blessures physiques subies lors de l'effondrement du Rana Plaza. Selon la police, environ 400 survivants ont bloqué mardi un accès routier reliant Dacca au sud et sud-ouest du pays en organisant un sit-in. Les ouvriers scandaient des slogans réclamant "les salaires impayés et des dédommagements", a indiqué à l'AFP un responsable de la police locale, M. Asaduzzaman.

Le vice-président de l'Association bangladaise des fabricants et exportateurs de textile (BGMEA), Shahidullah Azim, a assuré à l'AFP que le paiement de salaires n'était qu'une question d'heures. "Nous allons payer environ 3.400 ouvriers ou leurs bénéficiaires conformément à notre loi du travail", a-t-il dit, ajoutant que la BGMEA, qui représente les 4.500 usines du pays, allait verser l'équivalent de trois mois de salaires. Elle prend aussi en charge les frais médicaux de plus de 1.000 ouvriers blessés dans le drame et a promis de dédommager les familles des victimes.

Mohammed Ibrahim, un représentant syndical participant au sit-in, a affirmé à l'AFP que les ouvriers avaient été priés de fournir des détails sur leur emploi mais qu'aucun d'entre eux n'avait encore reçu d'argent.

Sur les lieux du drame, l'armée continuait de déblayer les tonnes de béton et de gravats, qui faisaient penser aux conséquences d'un puissant séisme. Selon un membre de l'armée chargée de coordonner les secours, le capitaine Shahid Ahsan Bhuiyan, "le bilan s'élève désormais à 715 morts", après un précédent bilan de 705 morts, disant craindre de nouvelles découvertes de corps écrasés. Selon les autorités, 2.437 personnes ont été secourues saines et sauves.

Un responsable de l'enquête a assuré que des vibrations dues notamment à de gros générateurs sont à l'origine de l'effondrement du Rana Plaza, qui était déjà très fragilisé selon les témoignages de témoins. Une douzaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête, dont le propriétaire de l'immeuble et les propriétaires des ateliers de confection.

Selon des responsables des secours, certains corps extraits des décombres n'ont plus tous leurs membres, d'autres ont été retrouvés dans un état de décomposition avancé, rendant leur identification difficile. Les autorités ont toutefois pu identifier certaines victimes grâce à leurs téléphones portables retrouvés dans leurs poches ou à leurs badges de travail. L'odeur nauséabonde se dégageant des ruines obligeaient les secours à porter des masques et à utiliser des désodorisants.

Craignant que les marques occidentales ne se détournent de leurs fournisseurs bangladais, le gouvernement a annoncé lundi la mise en place d'une nouvelle commission d'enquête censée inspecter les milliers d'usines textiles à la recherche d'éventuels défauts de construction.

Le gouvernement avait fait une annonce similaire après un incendie dans une usine textile près de Dacca en novembre dernier, qui avait déjà fait 111 morts. Mais les inspections avaient été jugées nettement insuffisantes pour faire progresser les conditions de sécurité déplorables dans ce secteur industriel.

Par Shafiq ALAM

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.