Incendie, une ode à la couleur

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
27 mai 2019

Après un premier pop-up au 132 rue de Turenne (IIIe arrondissement de Paris), Incendie présente sa seconde collection du 8 au 10 juin rue de Lancry, dans le Xe arrondissement.

Un nouveau nom dans l’univers de l’accessoire et du prêt-à-porter imaginé par ses deux créatrices, toutes les deux formées à l’école des Arts Décoratifs, Rebecca Renault, ancienne assistante de Christophe Lemaire, passée costumière dans le cinéma, et Maud Hannart, ancienne spécialiste des studios couleurs de la Maison Hermès et de l’enseigne américaine Urban Outfitters.
 
Lancées ensemble sur quelques projets artistiques (collages), les deux jeunes femmes s’intéressent au développement d’une première collection centrée sur la serviette de plage, « une pièce qui a appartenu longtemps à l’univers du luxe, explique Rebecca Renault, et notamment dans les années 1930 et 1940, puis qui a disparu lorsque ont déferlé les productions chinoises, et que nous avions envie de réhabiliter ».

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Refusant la production de masse (la marque Rip Curl lui avait proposé un premier contrat de distribution en Chine), le duo choisit de centrer sa fabrication en France, puis s’associe à la manufacture Charlieu pour réaliser les tissages de ses serviettes. « Un tissage doux et léger, conçu pour la plage comme pour la maison, expliquent les créatrices, associé à nos propres teintures de couleurs et produit en petites quantités, avec toujours l’idée générale de rester responsable. »
 

Outre les serviettes, la marque Incendie présentera dans son pop-up une sélection de robes en lin (175 euros) fabriquées à Paris et dont les tissus proviennent des stocks de la maison Hermès, ainsi que des sacs en toile de lin française (295 euros), « un univers de designers qui souhaitent s’intéresser à tous les objets intemporels de la vie quotidienne ».
 
Pour la distribution, outre l’e-shop de la marque, les créatrices d’Incendie ciblent une sélection resserrée de magasins et concept-stores « partageant des partis pris éthiques et responsables d’abord ». A moyen terme, l’ouverture d’une boutique à Paris pourrait être envisagée.