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14 sept. 2005
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Ira de Furstenberg jugée à Paris pour une note d'hôtel salée et non payée

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AFP
Publié le
14 sept. 2005

PARIS, 14 sept 2005 (AFP) - Figure du gotha et habituée des cocktails mondains, la princesse Ira de Furstenberg était conviée mercredi à un tout autre rendez-vous devant le tribunal correctionnel de Paris où elle était poursuivie par l'hôtel Royal Monceau qui lui réclame une note de 122.000 euros.


Ira de Furstenberg et la Reine Rania Al-Abdullah de Jordanie (g) au Château de Versailles, le 30 septembre 2002 Photo : Martin Bureau

Cliente du palace parisien depuis une vingtaine d'années, la princesse originaire du Lichtenstein ne s'est pas déplacée dans la modeste salle de la 12e chambre du tribunal correctionnel qui, avant de se pencher sur cette affaire, avait traité une vingtaine de petits dossiers de dettes impayées auprès d'un organisme de crédit.

En préambule, le président du tribunal, Francis Bruty, lance à l'avocat du Royal Monceau: "alors qu'est-ce que vous lui reprochez à cette pauvre femme, enfin, pauvre entre guillemets ?"

Le cinq étoiles situé avenue Hoche, dans le VIIIe arrondissement de Paris, accuse la princesse de ne pas avoir payé une note d'un montant global de 122.000 euros.

Face à l'impossibilité de récupérer les sommes dues, le Royal Monceau avait obtenu de la cour d'appel de Paris une ordonnance de saisie de ses biens.

Le 12 juillet 2004, un huissier visitait l'appartement de Mme de Furstenberg, situé avenue Foch, dans l'un des quartiers les plus huppés de la capitale, et pointait l'ensemble du mobilier.

Problème: lorsque l'huissier a effectivement voulu saisir les meubles qu'il avait répertoriés, quatre d'entre eux (un lustre, deux tables de nuit et un meuble de rangement, évalués à 11.000 euros), avaient disparu.

Le reste des objets saisis - notamment des bagages Vuitton, faux selon une expertise du célèbre malletier, 70 paires de chaussures de grande marque et des sacs de soirée - n'a représenté que 1.900 euros.

L'hôtel, représenté par Maître Edouard Chamy, a donc engagé des poursuites judiciaires pour "détournement de biens saisis".

"Mme de Furstenberg a organisé sa faillite", a déploré l'avocat, soulignant que l'hôtel se trouvait "dans une situation délicate vis-à-vis de ses commissaires aux comptes".

Le conseil de l'hôtel a demandé la condamnation de la princesse, le paiement de 11.000 euros de dommages-intérêts ainsi que la publication du jugement dans "les magazines people comme Paris Match ou Point de vue".

De son côté, Maître Emmanuel Trink, l'avocat de Mme de Furstenberg, a nié que tout objet ait pu se volatiliser de son "pied-à-terre chichement meublé".

"Il est extraordinaire de prétendre, et j'y vois la main de la méchanceté ou pire, qu'un meuble ait pu disparaître", selon Me Trink qui accuse en outre le commissaire priseur ayant évalué les biens disparus à 11.000 euros de "faux témoignage".

Concernant les sommes dues par la princesse, son avocat n'a pas souhaité s'étendre: "elle ne peut pas faire ce règlement pour des raisons que je ne peux pas développer ici", a-t-il indiqué, évoquant seulement des "difficultés financières". Le jugement est prévu le 21 septembre.

Par Eloi ROUYER

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