Inspiré par les codes esthétiques de la monarchie et par sa Suisse natale, Jean-Luc Amsler présentait lundi 2 juillet sa collection à l’ambassade de Suisse à Paris. Clou du défilé, la mariée était en noir et s'appelait Isabelle Adjani.

Les présentations haute couture sont aussi l’occasion, pour certains créateurs, de promouvoir leur atelier en marge du calendrier officiel. Dans le cas de Jean-Luc Amsler, c'est aussi un moyen de candidater au statut de membre de la chambre syndicale de la haute couture, moyennant le respect d'un certain nombre de règles. C’est l'une des raisons qui l’ont incité à ouvrir début 2012 son nouvel atelier de création dans le Ier arrondissement, où s'agite avec lui son équipe depuis plusieurs mois autour de cette collection sur le thème fantasque de la "monarchie suisse".

Jean-Luc Amsler et Isabelle Adjani: la mariée était en noir. Photo Pixelformula

Jean-Luc Amsler a fondé sa marque en 1997 autour du parfum, une gamme aujourd'hui distribuée dans 65 pays, notamment en Corée du Sud où il crée depuis 2010 avec un partenaire local, Simone, une riche ligne de sacs à main de luxe en son nom. Après un retour de plusieurs années dans les montagnes suisses, c'est aujourd'hui l'heure du retour à la création à Paris, et la prochaine étape pourrait le voir revenir, à terme, au prêt-à-porter. Pour l'heure, c'est aux sages de la chambre syndicale de la couture que revient la décision d'intégrer le couturier dans leur calendrier officiel de la haute couture la saison prochaine...