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18 oct. 2015
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Jean-Marc Gaucher (Repetto) : « Je préfère perdre un peu de chiffre plutôt que ma marge »

Publié le
18 oct. 2015

Repetto, qui a été fondée en 1947 par Rose Repetto, fait aujourd’hui partie des marques françaises contribuant au rayonnement du savoir-faire français à l’international. Véritable modèle de success story, la marque qui, dans les années 1980 et 1990, s’était quelque peu démodée avant d’être reprise en 1999 par Jean-Marc Gaucher, a su démontrer sa capacité à rebondir. Près de 70 ans après sa création, Repetto affiche donc une véritable volonté de développement et enchaîne les nouveaux projets pour rester au sommet. Lancements de produits, offre revisitée (maroquinerie et accessoires), ouvertures de magasins… Fashion Mag fait le point sur la stratégie de Repetto avec Jean-Marc Gaucher, le PDG de la marque.

Jean-Marc Gaucher, PDG de Repetto. - (c) Elsa Martin

Fashion Mag : Quels sont vos nouveaux projets pour la marque ?
 
Jean-Marc Gaucher : Depuis deux ou trois ans, nous sommes peut-être devenus un peu sages. L’heure est donc à la nouveauté. Pour une griffe telle que la nôtre, qui n’a pas de concurrent direct compte tenu de notre univers de marque, le risque est de s’endormir. Nous avons donc initié beaucoup de nouveaux projets. Nous venons de lancer une première ligne d’escarpins au positionnement glamour et luxe et nous avons revisité notre collection de maroquinerie pour le printemps-été 2014. Nous ferons la même chose avec le prêt-à-porter pour l’automne-hiver 2016-17. Le style se veut plus urbain, même si l’univers de la danse reste omniprésent. Depuis le début, notre marque a de multiples facettes et aujourd’hui, nous comptons bien les exploiter car il n’y a pas de raison de laisser ces marchés à d’autres… Notre fond de marque étant très riche, nous avons la ressource pour le faire. De plus, comme toute marque, nous avons l’obligation de nous renouveler car espérer être là dans 10 ans en continuant à proposer toujours les mêmes produits, c’est utopique.

FM : Quelle stratégie de distribution allez-vous privilégier ? Le wholesale est-il encore un levier de croissance pour Repetto ?
 
J-MG : Dans l’immédiat, nous allons continuer à ouvrir des boutiques en propre, en France bien sûr, mais surtout à l’international. Ouvrir des boutiques en succursale est devenu indispensable pour une marque souhaitant développer son réseau. En effet, le contexte de crise est tel qu’en termes de stratégie, il est devenu dangereux d’être dépendant des autres… Nous ne voulons pas nous couper de nos partenaires multimarques, mais ils souffrent tellement de la concurrence des grands magasins et d’Internet que nous ne pouvons pas capitaliser sur ce type de distribution pour générer de la croissance. Quant aux ouvertures en commission-affiliation, nous comptons les développer, mais nous restons vigilants. Nous avons une vraie identité de marque et nos boutiques doivent la traduire correctement. Nous avons ouvert plusieurs magasins de ce type et nous nous apprêtons d'ailleurs à en inaugurer un nouveau à la mi-novembre à Bruxelles, mais nous ne le faisons qu’avec des partenaires que nous savons sérieux. Nous continuerons à être aussi exigeants car il n’est pas question d’hypothéquer notre image de marque pour accélérer le développement de notre réseau de boutiques.
 
FM : Comment comptez-vous vous développer dans les années à venir ?
 
J-MG : Notre diversification est véritablement vectrice de croissance et nous allons donc continuer à enrichir et améliorer notre offre, tout en respectant notre territoire de marque. Contrairement à l’image que l’on peut avoir auprès du grand public, c’est-à -dire une marque vendant essentiellement des ballerines, ces dernières ne représentent qu’une faible part de notre chiffre d’affaires. Nous allons donc veiller à faire évoluer cette image. Nous allons également continuer à capitaliser sur nos ouvertures et développer l’international car il s’agit d’un réel levier de croissance pour nous. Nous bénéficions en effet d’une très forte notoriété et d’une belle image de marque à l’étranger. De plus, nous comptons poursuivre nos efforts en termes de production en continuant à former nos salariés. Notre savoir-faire est la base de notre succès et maîtriser notre production nous permet de nous démarquer tout en nous offrant indépendance et flexibilité. Enfin, à l’heure du bilan, si nous devions faire des choix, nous sacrifierions sans hésiter quelques chiffres plutôt que notre marge. Nous ne sommes pas en Bourse, nous n’avons pas d’investisseur donc nous pouvons nous permettre de privilégier notre marge qui incarne le futur de la marque plutôt que notre chiffre d’affaires. 

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