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11 oct. 2019
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Jolies Culottes lèvent un million d'euros pour faire grandir leur concept

Publié le
11 oct. 2019

Lancée en 2017 par Florie Ducamp Albert et Prune Aubry, l'aventure Jolies Culottes compte de nouveaux soutiens. La marque de dessous féminins vendue en ligne va en effet finaliser à la fin du mois une seconde levée de fonds, cette fois d'un montant de 1 million d'euros. Le but : financer les nouveaux développements, mais surtout accélérer après que les premiers objectifs ont été atteints avec près de 50 000 culottes vendues. 


Les deux fondatrices de la marque entourées par leurs mannequins - Jolies Culottes


Jolies Culottes veulent en effet étendre leur terrain de jeu. Initiée sur un concept de culottes qualitatives, fabriquées en Europe et certifiées Oeko-Tex, à prix dégressifs en fonction du nombre de modèles, la marque ne va bientôt plus se contenter des bas pour femme. Plusieurs lancements produits vont ainsi avoir lieu : la culotte pour la petite fille, dès 3 ans, sera lancée avec cinq premiers modèles au mois de novembre, puis une vingtaine de déclinaisons à l'année.

Quelques semaines plus tard, à l'approche de l'hiver, la marque proposera également des collants. Trois modèles (opaque, semi-opaque et plumetis), revendiqueront une approche hautement confortable et un prix compétitif pour une production portugaise : entre 12 et 15 euros la paire.

Enfin, en janvier 2020, Jolies Culottes lanceront leurs premières brassières, assorties à leurs bas en coton biologique. 

Mais, au-delà de ces lancements de produits, la levée de fonds doit surtout permettre aux fondatrices d'accélérer sur deux fronts : la notoriété, en investissant sur la communication, et les recrutements, pour soutenir leur jeune croissance. "Nous pourrions autofinancer nos développements, mais c'est le moment d'accélérer, notamment pour offrir une plus grande audience à la marque après avoir constitué notre communauté par le bouche-à-oreille uniquement", explique Florie Ducamp Albert. Avec un objectif ambitieux dans le viseur : un chiffre d'affaires souhaité de 15 millions d'euros dans trois ans. 

Si elle a envisagé la distribution physique, la marque veut finalement conserver un business model de pure-player par souci de rentabilité, tout comme son concept initial de dégressivité. Avec cette approche, les deux entrepreneuses ont pu séduire un large panel de participants à cette levée de fonds de 1 million d'euros, avec deux institutionnels, Bpifrance et Naco (fonds de la région Nouvelle Aquitaine), mais surtout très majoritairement des investisseurs particuliers de leur région, le Sud-Ouest, via des groupements de business angels.

Si la marque a réussi à percer en ligne en s'inscrivant dans la mouvance "body positive", mais aussi durable avec son approche d'un produit européen, bio et bien-être, tout en soignant une esthétique mode, elle veut aujourd'hui séduire un plus grand nombre de femmes, au-delà de sa communauté naturelle sur les réseaux sociaux.

Pour cela, le duo de fondatrices se tourne également vers une communication plus classique (relations presse, et pourquoi pas affichage) et entend véhiculer un nouveau message : celui d'une marque transgénérationnelle. "Il faut sortir du jeunisme, nous ne nous adressons pas qu'à une cliente de 20 ans. Notre signature désormais sera 'du trois ans au 48', et nous allons mettre en lumière tous les âges, annonce Florie Ducamp Albert. Ce sera une de nos grandes thématiques de l'année qui vient".







 

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