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Publié le
22 févr. 2023
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Kering Beauté: François-Henri Pinault veut dupliquer la réussite de Kering Eyewear

Publié le
22 févr. 2023

Avec l'officialisation le 3 février de la création de Kering Beauté, en gestation depuis un moment, Kering se dote d'une structure pour développer en interne une offre dans les catégories beauté et parfums. Un challenge qui a été confié à Raffaella Cornaggia, ex-dirigeante du concurrent Estée Lauder. Tout juste était-il alors précisé que les premiers objectifs de cette nouvelle division serait de développer l'offre des marques du groupe, à savoir Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen, Pomellato et Qeelin.


Pour François-Henri Pinault, la licence YSL Beauté confiée à L'Oréal n'est pas concernée par la nouvelle plateforme - YSL Beauté


Interrogé sur ce développement à l'occasion des résultats annuels du groupe, François-Henri Pinault a donné quelques éléments sur la mise en place de la structure. "Nous avons recruté Raffaella Cornaggia qui va développer la plateforme pour développer avec les marques, les jus, les boîtes, les campagnes, en se concentrant d’abord sur le parfum".

Pas de date annoncée pour ces premiers parfums mais ils concerneront Bottega Veneta, Balenciaga et Alexander McQueen dans un premier temps. Des licences que le groupe n'avait pas souhaité renouveler auprès de la société Coty, signe que le projet se met en place depuis des mois au sein du groupe parisien.

"Ce sont des licences qui sont échues et que l’on n’a pas souhaité renouveler pour pouvoir les internaliser, a souligné François-Henri Pinault. Cela vise à mettre en place une plateforme qui va nous permettre de développer, en commençant par le parfum, des gammes très cohérentes avec l’image de la maison. Ce n’est pas seulement avoir le parfum dans la maison, mais que l’image projetée, les investissements publicitaires soient cohérents avec l’image et l’élévation de la maison. Ce sont les éléments où il y a une frustration aujourd’hui."

La licence majeure en beauté pour le groupe est Yves Saint Laurent, qui est depuis 2008 entre les mains de L'Oréal. Celle-ci pèserait plus d'un milliard d'euros selon le géant de la beauté, et son directeur général Nicolas Hieronimus a récemment précisé qu'il s'agit d'un engagement de "très très long terme, et il n'y a absolument aucun risque que cette licence soit retirée à L'Oréal".

Une déclaration confirmée par le PDG de Kering.  "C’est une licence longue", a-t-il affirmé aux journalistes, soulignant que Saint Laurent n’est pas concerné par une reprise en direct. "Cela se passe très bien. Quand on voit ce qu’on arrive à faire avec la licence Saint Laurent, qui est une des plus grosses licences au monde aujourd’hui, et que je vois ce qu’on n'a pas fait sur des licences d’autres marques... C’est aussi pour cela que nous avons pris la décision de créer notre propre plateforme."

L'exemple de Kering Eyewear



Tous les regards se portent à présent sur la licence Gucci, confiée à Coty, et pour laquelle François-Henri Pinault a à maintes reprises déploré une performance trop faible à son goût. Pour l'heure, le dirigeant ne s'exprime pas sur la possibilité de reprendre en direct cette licence qui court au moins jusqu'en 2028, précisant toutefois qu'"il est clair que nous n’avons pas renouvelé des licences dans l’optique de créer notre propre plateforme. C’est une règle que nous appliquerons dans le futur".

Le scénario d'un rachat apparaît toutefois loin d'être infaisable. Récemment, Lacoste a par exemple choisi de quitter Coty pour confier ses jus à Interparfums. D'autant que Kering Beauté ne s'interdit pas, justement, des acquisitions.

"C’est un process assez similaire à ce qu’on a fait dans la lunette, a expliqué le PDG de Kering, qui a ces dernières années acquis les marques Lindberg et Maui Jim. Nous n’excluons pas cette hypothèse et nous regardons activement les possibilités pour compléter le dispositif. Cela peut être pour amener une valeur à l’acquisition avec nos compétences ou pour que cette acquisition nous amène une expertise et accélère le développement de cette plateforme. C’est un process qui va être long. Nous l’annonçons aujourd’hui mais n’attendez pas des chiffres significatifs avant quelque temps."
 
Le groupe Kering a néanmoins pris confiance avec son aventure dans la lunette. En 2014, le groupe a décidé de lancer, avec Roberto Vedovotto aux manettes, une plateforme pour développer les lunettes de ses marques. Aujourd'hui, la structure réalise les produits de quinze labels, qu'il s'agisse des marques du groupe mais aussi de maisons du géant du luxe suisse Richemont ou encore de l'équipementier sportif allemand Puma. Et son chiffre d'affaires en 2022 a bondi de 25% en comparable pour atteindre 1,1 milliard d'euros. La même année, l'ensemble du groupe Kering a vu ses ventes grimper de 15% à 20,4 milliards d'euros.
 

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