Publié le
25 avr. 2014
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Kering: Saint Laurent enregistre la plus forte progression de chiffre d'affaires sur le premier trimestre 2014

Publié le
25 avr. 2014

Si le luxe dans sa globalité continue de progresser au sein de Kering, comme d’ailleurs chez les autres compétiteurs du secteur, il est intéressant de noter des évolutions disparates en fonction des griffes. Comme s’il ne fallait plus raisonner désormais de manière globale sur ce marché.

Au total donc, le chiffre d’affaires du secteur luxe de Kering sur le premier trimestre de son exercice 2014 a crû de 6,3 % en comparable et de 5,1 % en réel, en s’affichant à 1,6 milliard d’euros.

Gucci en représente toujours plus de la moitié, mais cette fois-ci de justesse. Alors qu’en 2013, la griffe a pesé plus de 54 % de l’ensemble luxe de Kering.

Le chiffre d’affaires de la première filiale luxe de Kering s’est en effet monté à 838,1 millions d’euros. Elle a enregistré une baisse sur le trimestre, de 3,2 %, et une quasi stagnation en comparable (+0,3 %).

Deuxième griffe du pôle, Bottega Veneta a, elle, connu une belle progression avec +9,5 % en réel et +14,6 % en comparable. Au total, la griffe a atteint un chiffre d’affaires de 250,8 millions d’euros sur la période.

Saint Laurent automne-hiver 2014/2015 . Photo Pixel Formula


Mais la plus belle progression revient à Saint Laurent avec un chiffre d’affaires qui commence à peser lourd. La griffe a réalisé en effet 158 millions d’euros avec une croissance de 24,2 % en réel et 27,1 % en comparable.

La catégorie "Autres marques", avec Balenciaga, Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni et les griffes de joaillerie et les montres, ont connu également de belles croissances: +17,4 % en réel et +7,9 % en comparable, avec au total 353,8 millions d’euros.

Dans son communiqué financier, Kering est revenu sur les stratégies de chacune des marques du pôle. Au premier chef donc Gucci.

Par exemple, le groupe présidé par François-Henri Pinault rappelle la stratégie de montée en gamme de Gucci qui a, par exemple, conduit à des ventes wholesale en retrait du fait de la politique de distribution plus sélective retenue.

Et de relever à titre de comparaison une progression de 6 % du chiffre d’affaires pour les succursales. Toutefois cette progression de l’activité dans les magasins en propre n’est pas uniforme.

Au Japon, elle est "très forte", précise Kering, du fait d’une "très forte attractivité de la marque grâce notamment au succès de la stratégie de montée en gamme mise en œuvre depuis plusieurs années dans ce pays".

Cette croissance de l’activité des succursales n’est que de 2 % en Asie-Pacifique. Kering relève une amélioration en Chine continentale. En Amérique du Nord, l’activité des succursales a crû de 3 %. Le groupe évoque des conditions climatiques difficiles.

Manifestement, Gucci n’a pas connu le bonheur en Europe, avec "un chiffre d’affaires impacté par le ralentissement de certains flux touristiques".

Côté produits, selon Kering, la maroquinerie Gucci continue d’afficher de fortes performances sur le trimestre. Est évoquée notamment une croissance de 12 % des ventes de sacs à main dans les succursales, qui concerne toutes les zones géographiques.

Bottega Veneta, de son côté, a progressé dans toutes les zones géographiques avec une forte performance, de 22 %, en Chine continentale, et au Japon.

Saint Laurent, sous l’impulsion d’Hedi Slimane, a manifestement trouvé la bonne voie. Kering relève que la griffe affiche d’excellentes performances sur le trimestre dans toutes les zones géographiques. Le groupe constate aussi le succès du déploiement du nouveau concept de magasin.

Côté produits, que ce soit la maroquinerie, le prêt-à-porter masculin et féminin et les lignes de chaussures, c’est la satisfaction générale.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com