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12 févr. 2020
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Kering n’envisage pas d’acquisition pour l’instant

Publié le
12 févr. 2020

Kering ne planche sur aucun projet de fusion ou d'acquisition. Les dirigeants du groupe de luxe se sont montrés très clairs ce mercredi 12 février, à l’occasion de la présentation des résultats pour l’exercice 2019. Alors que les spéculations concernant une possible fusion entre le géant français et la griffe de doudounes italienne Moncler s’étaient multipliés en fin d’année, le PDG de Kering, François-Henri Pinault, a répété qu’ "il n’y avait pas de projet actif d'acquisition".
 

François-Henri Pinault - Éric Piermont/AFP


Selon d’autres indiscrétions, François-Henri Pinault aurait aussi rencontré récemment les dirigeants de Prada, Patrizio Bertelli et Miuccia Prada. S’il ne s’est pas exprimé sur la maison de luxe italienne, l’entrepreneur a parlé de ses relations avec le PDG de Moncler. "J’ai rencontré à plusieurs reprises Remo Ruffini, car c’est un acteur important dans le secteur du luxe, et je vais le revoir prochainement. Mais cela ne signifie pas qu’il y a un rachat en perspective. Il n’y a rien sur la table", a-t-il affirmé.

De son côté, Remo Ruffini avait déjà démenti la possibilité d’une opération entre les deux sociétés, indiquant lundi 10 février, lors de la publication des résultats annuels de sa marque, qu’il n’y avait "aucun projet en cours" avec Kering.

La stratégie de François-Henri Pinault, et sa priorité pour l’instant, passent par la croissance organique. Comme l’a rappelé l'homme d'affaires français, "nous avons au sein de notre groupe un grand potentiel". Et de citer, entre autres, "l’expansion de Balenciaga, la relance de Bottega Veneta, les bons résultats de Boucheron après trois ans d’investissements", mais aussi Gucci, dont "le potentiel pour le futur est encore très important".
 
Cela n’empêche pas Kering de continuer à scruter les opportunités se présentant sur le marché. "Nous sommes très enclins à compléter notre portefeuille de marques, mais nous n'achèterons rien simplement parce que cela serait disponible sur le marché", a expliqué le PDG, qui a par ailleurs précisé n'avoir jamais regardé le dossier Tiffany, racheté par LVMH.

"Pas de concurrence frontale"



"Nous ne sommes pas passifs, nous regardons les opportunités, mais nous sommes très sélectifs. Je ne veux pas avoir dans le portefeuille des marques qui seraient en concurrence frontale avec des marques existantes. Cela détruit la valeur plus que cela n'en crée. Nous regardons toujours les opportunités et la complémentarité en termes de catégories de produits, en termes de segments de prix et en termes de style", a-t-il ajouté.

Le dirigeant a également précisé que les cibles potentielles ne sont pas sélectionnées par rapport à leur taille mais au regard de ces trois éléments, tout en glissant que "nous n'irons pas sur des marques très petites car tous les systèmes et plateformes transversaux que nous avons mis en place ont été faits pour nos marques, de McQueen à 500 millions à Gucci à près de 10 milliards. Ce sont des systèmes assez rigides et complexes pour une petite marque. C'est aussi pour ça que nous sommes sortis de certaines marques, non pas qu'elles n'ont pas d'intérêt, mais le groupe ne leur apporte pas ce qu'il peut apporter aux autres marques".

Concernant les secteurs sur lesquels le groupe pourrait investir, le dirigeant a souligné qu'en dehors de son périmètre actuel, il avait pu investir avec Artémis, la société d'investissement familiale, citant notamment le spécialiste des croisières de luxe, La compagnie du Ponant.

Par rapport à l'horlogerie, il a en revanche affirmé ne pas être intéressé. "C'est un secteur compliqué. C'est une des grandes catégories qui n'a pas crû depuis dix ans par rapport aux autres catégories dans le monde du luxe. Nous sommes en plus très petits avec nos deux marques. Nous ne sommes pas en position d'acquisition sur ce secteur."

Comme l’a souligné aussi le directeur financier de Kering, Jean-Marc Duplaix, la priorité du groupe reste le développement des marques de son portefeuille, car "c'est de loin la croissance la plus rentable devant nous".

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