L’Afrique subsaharienne séduit de plus en plus les marques de luxe

Si le continent africain ne constitue pas encore l’Eldorado attendu, il n’en représente pas moins un potentiel très prometteur pour les marques de luxe. Plusieurs études publiées ces dernières semaines confortent cette thèse.

A commencer par le classement « Global Retail Development Index 2015 », publié en juin par AT Kearney, qui compare notamment l'Afrique d’aujourd'hui à la Chine de 1987. Pour en évaluer vraiment le potentiel, il faut pouvoir se projeter sur les 30 prochaines années, souligne-t-il.

Dans son baromètre des pays en développement offrant le plus d’attractivité pour le retail, le cabinet de conseil estime, en effet, que « l’Afrique subsaharienne sera la grande affaire en 2040. Le chemin sera cahoteux, mais elle pourrait devenir dans 30 ans la région du monde la plus grande, la plus rapide, la plus forte et la plus attractive pour le commerce de détail ».

Les marques de luxe l’ont bien compris. Louis Vuitton, Ralph Lauren, Burberry, Ermengildo Zegna, Gucci, Prada, Giorgio Armani, Dolce & Gabbana ou encore Cartier comptent déjà quelques boutiques en Afrique.

Après des premiers pas timides au Maroc et en Egypte, elles se tournent aujourd’hui vers l’Angola et le Nigeria, considérés comme les marchés les plus prometteurs d'Afrique grâce aux revenus du pétrole, mais aussi vers l’Afrique du Sud.

L'intégralité de cet article est paru dans FashionMag Premium du vendredi 10 juillet. Il est sur le site fashionmag.com à disposition des abonnés.

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