Quand le groupe Trésor du Patrimoine a repris en 2007 le vépéciste L'Homme Moderne spécialisé dans les vêtements, gadgets et objets de la vie quotidienne et mode à destination des seniors, la société présidée par Derek Rémy Smith n'avait pas repris les boutiques à l'enseigne. Celles-ci étaient passées sous le giron de la société concurrente Sedao. Aujourd'hui, quatre ans après, elles vont rentrer dans le giron de l'Homme Moderne. Tout simplement parce que Trésor du Patrimoine vient de reprendre... Sedao, en liquidation judiciaire. C'est ainsi que ce début mars, L'Homme Moderne gagne six points de vente à l'enseigne à Cannes, Aix en Provence, Toulouse, Lyon, Nantes et Paris (dans le centre commercial Italie 2). Un autre magasin parisien a, lui, été acquis par l'enseigne de prêt-à-porter masculin Jules.

L'Homme Moderne Fashion, à Cannes

Qui plus est, ces points de vente se veulent plus "textile" que l'offre habituelle de L'Homme Moderne avec une répartition 50-50 entre les vêtements et les accessoires, contre un tiers pour les vêtements en catalogue. Leur enseigne est d'ailleurs L'Homme Moderne Fashion. "La place de la mode dépendra en fait de la taille des magasins", souligne Derek Rémy Smith. Celui-ci ne prévoit pas d'ouvrir d'autres points de vente, au moins dans l'immédiat. "Nous allons d'abord tester la formule, souligne le patron de Trésor du Patrimoine. Aujourd'hui, les produits L'Homme Moderne sont diffusés à travers les catalogues mensuels à l'enseigne et le site internet (en forte croissance auprès de la population visée). Le chiffre d'affaires de cette activité dépasse les 70 millions d'euros, contre environ 30 millions en 2008.

Trésor du Patrimoine compte des activités diversifiées. Il tient d'abord son nom de la vente de médailles, objets de collection, de lingots à destination de collectionneurs et d'investisseurs. Il a aussi des activités de maison d'édition, essentiellement sur l'histoire hexagonale, de ventes de produits d'alimentation avec Léon Fargues, une filiale de la Camif acquise dans le cadre d'une procédure de redressement judiciaire en 2009, jusqu'à la vente de vins.