10 861
Fashion Jobs
VEEPEE
Key Account Manager Diy - CDI - F/H/x
CDI · SAINT-DENIS
GROUPE IKKS
CDI Coordinateur de Collections - H/F
CDI · PARIS
DECATHLON
Circularity - Sustainability Director : Extended Producer Responsibility- United
CDI · LILLE
PAGE PERSONNEL
Attaché Commercial Lunetterie 31 H/F
CDI · TOULOUSE
CHANEL
High-End Assortment Junior Coordinator H/F
CDI · PARIS
BALENCIAGA
Balenciaga - lg Collection Coordinator (F/H)
CDI · PARIS
ETAM
Altrnance - Gestionnaire Logistique Export H/F
CDI · CLICHY
L'OREAL GROUP
Global Direct Sourcing Finance Controller
CDI · CLICHY
LA BOUTIQUE DU COIFFEUR
Responsable Régional(e) - Bretagne
CDI · RENNES
CARTIER
Chef(fe) de Produit Senior Marketing International Horlogerie - F/H
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Opérateur Polyvalent en Joaillerie (H/F) - Les Ateliers de Châteauneuf-Sur-Isère
CDI · CHÂTEAUNEUF-SUR-ISÈRE
DECATHLON
Change Manager Traçabilité Industrielle - Trust Project
CDI · LILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · ISTRES
FABIO SALSA
Responsable de Salon H/F
CDI · BÈGLES
FRANCK PROVOST
Responsable de Salon H/F
CDI · THOIRY
JEAN LOUIS DAVID
Responsable de Salon H/F
CDI · MARSEILLE
INTERVIEW
Responsable de Salon H/F
CDI · FIGEAC
ATELIER INTERMÈDE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
SAINT ALGUE
Responsable de Salon H/F
CDI · SAINT-HERBLAIN
LUXURY OF RETAIL
Gestionnaire de Stock - l'Oréal Outlet Villefontaine - CDI 14h - H/F
CDI · VILLEFONTAINE
ERIC BOMPARD
Préparateur de Commandes / Livreur H/F
CDI · SAINT-OUEN-SUR-SEINE
SINTEL RECRUTEMENT
Acheteur Tissus Production PAP h&f Luxe (H/F)
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
9 févr. 2017
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

L'appel d'une conseillère de Donald Trump à acheter des produits d'Ivanka crée la polémique

Par
AFP
Publié le
9 févr. 2017

Une proche conseillère de Donald Trump a provoqué jeudi une nouvelle controverse sur les conflits d'intérêts à la Maison Blanche en appelant à acheter les produits de la fille aînée du président, retirés de la vente par une grande enseigne.


Un visuel d'Ivanka Trump pour son label - Foto: Divulgação


« Allez acheter les produits d'Ivanka. Je déteste faire les courses, (mais) je vais aller en acheter aujourd'hui », a lancé sur la chaîne Fox Kellyanne Conway, depuis la Maison Blanche. « C'est juste une ligne magnifique. Je possède moi-même (des produits). Je vais faire de la publicité gratuite : allez tous en acheter aujourd'hui, vous pouvez en trouver en ligne ! » a ajouté la responsable dans une salle ornée du sceau officiel de la Maison Blanche.

La conseillère du président entendait ainsi répliquer à l'annonce, la semaine dernière, par la chaîne de magasins Nordstrom qu'elle cesserait de vendre la ligne de vêtements et d'accessoires d'Ivanka Trump.

Cette décision avait déjà provoqué mardi la colère du président américain qui s'était précipité sur Twitter pour dénoncer le traitement réservé à sa fille aînée. « Ma fille Ivanka a été traitée de manière si injuste par Nordstrom », avait écrit Donald Trump, alimentant de nouveau les soupçons de mélange des genres entre intérêts commerciaux, politiques et familiaux.

Cette charge avait déjà provoqué l'indignation de plusieurs démocrates, qui avaient dénoncé une sortie « inappropriée », et la nouvelle offensive de Kellyanne Conway n'a fait qu'ajouter à leur colère jeudi.

« Cela semble être l'exemple même de violation des lois et régulations sur l'éthique gouvernementale », a écrit l'élu démocrate Elijah Cummings dans un courrier à une commission du Congrès, appelant à la saisine du Bureau pour l'éthique gouvernementale.

Les règles fédérales interdisent à tout employé du secteur public d'utiliser ses fonctions « pour son propre gain » ou « pour le soutien à un quelconque produit, service ou entreprise ».

Sur Twitter, le Bureau a affirmé jeudi être submergé d'appels de citoyens ordinaires tout en précisant ne pas avoir le pouvoir d'« enquêter » ou de « faire respecter les règles », ces compétences appartenant notamment au Congrès ou au FBI.

« Rappelée à l'ordre »

Le porte-parole de la Maison Blanche, qui avait défendu mercredi le droit du président Trump à « défendre sa famille », a cette fois semblé prendre ses distances avec les déclarations de Kellyanne Conway. « Kellyanne a été rappelée à l'ordre sur ce sujet, point final » a sèchement commenté Sean Spicer lors de son briefing quotidien.

Cette conseillère omniprésente dans les médias a été déjà été au coeur de plusieurs polémiques, notamment pour avoir inventé de toutes pièces un « massacre » qui aurait été commis par des djihadistes dans une ville américaine.

Cette nouvelle controverse risque en tout cas de donner des munitions à ceux qui accusent le clan Trump et ses proches d'utiliser la Maison Blanche pour défendre leurs propres intérêts. Le président a lui-même alimenté ces soupçons en conservant ses parts dans l'empire immobilier qui a fait sa fortune et qui a des ramifications dans de nombreux pays étrangers alliés des Etats-Unis.

Au coeur de la tempête, Nordstrom a, de son côté, assuré avoir pris cette décision sur des seuls critères commerciaux même s'il faisait l'objet d'un appel à boycott du site « Grab Your Wallet » en raison de ses relations d'affaires avec Ivanka Trump.

Depuis que la polémique a éclaté mardi, le titre a en tout cas décollé à Wall Street, gagnant 2,45 % vers 19h50 GMT à 45,62 dollars, alors que les autres entreprises précédemment prises en grippe par le président Trump (General Motors, Lockheed Martin...) avaient souffert de ses attaques.

La marque d'Ivanka Trump a par ailleurs subi un nouveau revers avec la décision du groupe TJX, qui chapeaute notamment les grands magasins T.J.Maxx et Marshalls, de rendre ses produits moins visibles dans les rayons.

« Le mémo que nous avons envoyé (...) aux Etats-Unis ordonne aux magasins de mélanger cette ligne de produits avec d'autres dans nos portants », a déclaré à l'AFP Doreen Thompson, une porte-parole de ce groupe qui fait lui aussi victime d'une campagne de boycott.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.