L’Arab Fashion Week mise sur sa singularité

Auteur :

Lucile Deprez

Publié le
19 mai 2017

Dubaï accueille une nouvelle fois l’Arab Fashion Week. Pour sa quatrième édition, qui a débuté le 16 mai dernier et qui se termine le 20 mai, plus de vingt défilés de pré-collections sont organisés. Des shows présentant le concept de « ready couture », la spécificité de l’événement.

Jeunes créateurs et marques établies : des designers d'une vingtaine de nationalités différentes sont réunis pour défiler au dernier étage du Meydan Hotel de Dubaï, lieu central de l’événement. Les shows se succèdent dans ce cadre idéal, surplombant la ville et ses indénombrables gratte-ciel.

Une centaine d’acheteurs, majoritairement venus du Moyen-Orient, et des centaines d’invités ont répondu présent pour assister aux multiples défilés. Un public très varié, dans lequel cohabite une multitude de styles du plus sophistiqué au plus sportswear, en passant par les tenues arabes traditionnelles portées par les Emiratis et leurs femmes.

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Le style unisexe de Rad Hourani a ouvert la marche le 16 mai dernier pour laisser place ensuite aux silhouettes masculines et féminines de Jenanne Filat et Jeans Couture, au muslimwear d'Eckett Couture ou encore à la collection féminine de Michael Cinco. Marchesa Bridal, Ingie Paris et Antonio Marras viendront clôturer l’événement avec leurs défilés prévus le 20 mai.

Jacob Abrian, jeune fondateur de l’Arab Fashion Week, a choisi de positionner sa semaine de la mode sur le créneau du « ready couture ». Une spécificité qui fait la réputation de l’événement. Les collections présentées révèlent ce concept en proposant des pièces similaires à du prêt-à-porter, avec des matières et des finitions de qualité. Des critères empruntés à la Haute Couture.

Autour de ces shows, les designers sont installés sous forme de pop-up au Meydan Hotel, afin de présenter l’étendue de leur univers et de pouvoir vendre auprès des acheteurs présents et du grand public des pièces de leurs différentes collections.