Le fabricant de Valence de machines textiles, placé en liquidation judiciaire le 21 mars dernier, est repris par son sous-traitant Reyes. Quelque 81 emplois sur 92 seront sauvegardés dans l’opération validée par le tribunal de Romans.

Martine Aubry lors de sa visite chez SwissTex, accompagnée de David Assouline, sénateur de Paris, Olivier Dussopt, député maire d’Annonay, Alain Maurice, maire de Valence et Jean-Michel Creisson, conseiller régional. Photo PS

SwissTex était précédemment une branche de Bavaria, fonds d’investissement allemand, qui a abdiqué face au passif lourd de l’entreprise. Et cela en dépit de nombreuses prises de commandes, notamment venues d’Asie. La zone est en effet à l’heure actuelle un grand consommateur en termes de machineries textiles, la Chine en tête.

Installé dans la Drôme à Voulte-sur-Rhône, le repreneur emploie près de 400 personnes. Constructeur d’équipements électriques électromécaniques, Reyes était le seul repreneur à s’être manifesté auprès du tribunal de Commerce. Quelque 39 salariés de SwissTex rejoindront la division production et intégration de Reyes, tandis que 42 autres rejoindront la filiale Verdol, dédiée aux pièces de rechange et à la recherche.

Le dossier était notamment suivi par le ministère de l’Industrie ainsi que par les autorités régionales et départementales. Les salariés du site ont notamment reçu la visite de Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, et de la Première secrétaire du Parti Socialiste, Martine Aubry.