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Le fabricant de terminaux de paiement pour les commerces, Ingenico, vient de rejeter l’offre de rachat d’une entreprise américaine, cette dernière posant des conditions la rendant « inacceptable ». Un choix dans lequel serait intervenu le gouvernement, pour qui lngenico occupe une place stratégique dans électronique tricolore.

L’entreprise compte quelque 15 millions de terminaux répartis sur les marchés internationaux. Mais Ingenico, avec ses 3 000 employés présents dans 125 pays, pèse aujourd’hui de par sa technologie d’encodage des informations personnelles via la biométrie. Technologie que l'État souhaite garder sous la bannière tricolore.

« L'État a pleinement conscience du caractère stratégique de cette entreprise, Ingenico, pour la filière électronique française », a déclaré Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique.
Le chiffre d’affaires d’Ingenico dépasserait les 800 millions d’euros, tandis que sa capitalisation boursière tutoie les 1,42 milliards d’euros. Le groupe américain Danalher, dont certaines sources affirment qu’il serait le fameux acquéreur, aurait posé 1,44 milliard d’euros pour reprendre toutes les parts de l’entreprise.