L’incubateur de L’Occitane International prend une participation dans la start-up Calysens

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
21 févr. 2019

Obratori, l’incubateur de start-up inauguré en octobre 2018 par le groupe de cosmétique L’Occitane International (L’Occitane en Provence, Melvita…), vient d’opérer une prise de participation minoritaire dont le montant n’a pas été dévoilé auprès de la société Calysens.

Cette start-up marseillaise détentrice de deux licences et d’une expertise scientifique dans la lutte contre le vieillissement de la peau réalise également sa levée de fonds auprès du groupe Pharma & Beauty, spécialiste de la formulation et de la fabrication cosmétique, pharmaceutique et des dispositifs médicaux.

Obratori, dont l’objectif est de soutenir des start-up officiant dans les domaines de la cosmétique et du bien-être, mais également dans la digitalisation de solutions pour le retail, accompagne déjà opérationnellement et financièrement quatre autres entreprises.

Publicités

La première est Healphi, une start-up spécialisée dans le déploiement et la logistique de solutions de télémédecine, dont l'objectif est de parer aux déserts médicaux. Obratori accompagne également Les Petites Essentielles, une marque de prescription personnalisée en ligne d’huiles essentielles réalisée à partir d'un questionnaire en ligne. Cette jeune entreprise française s'était déjà fait remarquer puisque elle a remporté en octobre dernier la deuxième édition du Hackathon Maker organisé par le salon Cosmetic 360, avec le soutien de LVMH.

L'incubateur du groupe L'Occitane a également pris des participations dans Aquabiomass, qui commercialise la marque Abyssea, une gamme de compléments alimentaires et de produits cosmétiques innovants à base d'algues premium et de Nanosive. Cette start-up créée par Truffle Capital travaille sur l'encapsulation de filtre solaire à partir d’une licence de l’université d’Harvard. L’équipe dirigeante est en constitution.
 
En accompagnant Calysens, Obratori se positionne cette fois sur le marché du « Healthy Aging » ( le bien vieillir), qui en 2017 a pesé 25 milliards de dollars (22 milliards d’euros), un chiffre qui, vieillissement de la population oblige, devrait doubler d’ici 2050.