8 928
Fashion Jobs
MAISONS DU MONDE
Business Developer Idf et Grands Comptes
CDI · PARIS
DECATHLON
Product Marketing Manager - Shopping App (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Cybersecurity Engineer / Customer Experience
CDI · PARIS
VEJA
Employee Experience Coordinator
CDI · PARIS
HERMES
CDI - Responsable Ressources Humaines - la Cate (H/F)
CDI · NONTRON
GROUPE BEAUMANOIR
Gestionnaire d'Applications/si (H/F)
CDI · SAINT-MALO
CHANTAL BAUDRON S.A.S.
Chef de Produit H/F
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Responsable Approvisionnements Retail & Digital F/H
CDI · PARIS
EDEN PARK
Attaché Commercial Multimarques Ildf/Nord/Grand Est(H/F)
CDI · PARIS
GROUPE PRINTEMPS
Acheteur Mode Street H/F
CDI · PARIS
VILA FRANCE
Responsable Produit - Vila France
CDI · PARIS
SHOWROOM GROUP
Opérateur/Opératrice Logistique Polyvalent.e (H/F)
CDI · SAINT-WITZ
SHOWROOM GROUP
Chef de Projet Outils Logistiques - H/F
CDI · SAINT-DENIS
SHOWROOM GROUP
Responsable d'Exploitation Logistique - H/F
CDI · SAINT-WITZ
LE TANNEUR & CIE
Chargé(e) Marketplaces (H/F) en CDI
CDI · PARIS
L'ATELIER CUIR - ATC
Chargé(e) de Production
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable Ressources Humaines F/H
CDI · SAINTE-EULALIE
HAYS FRANCE
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
INTERSPORT
Responsable du Contrôle de Gestion – Pôle Revenus d’Exploitation & Marges H/F
CDI · LONGJUMEAU
INTERSPORT
Commercial Clubs et Collectivités (Dép : 89-58-71)
CDI · LUNÉVILLE
RIMOWA
CDI - Senior Product Manager - Hardside - F/H
CDI · PARIS
CHRISTIAN DIOR
Gestionnaire de Stock Regional Distri Center B2B (F/H)
CDI · ORLÉANS
Publicités
Par
AFP
Publié le
29 janv. 2009
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

L'industrie du luxe s'enfonce dans la crise

Par
AFP
Publié le
29 janv. 2009

PARIS, 29 jan 2009 (AFP) - Baisse des ventes, suppressions de postes, ouvertures de magasins gelées : l'industrie du luxe s'enfonce dans une crise plus profonde qu'anticipé, à une semaine de la publication des résultats annuels du géant LVMH.


Louis Vuitton campagne publicitaire Cruise 2009

Le Français, leader mondial du luxe, qui doit dévoiler ses résultats le 5 février, devrait annoncer une croissance de ses ventes quasi nulle en fin d'année, selon les premières prévisions d'analystes disponibles.

Et pourtant, l'industrie était censée être préservée des soubresauts macroéconomiques par le pouvoir d'achat élevé de ses clients.

Mais, après plusieurs années d'un développement ininterrompu, l'activité des maroquiniers, joailliers, parfumeurs et maisons de haute-couture a subi, dès les premiers mois de 2008, un net ralentissement qui va évoluer en "récession" en 2009, comme au début des années 2000, prédit Marc-André Kamel, associé du cabinet Bain & Company.

Il faut s'attendre à "un flot de mauvaises nouvelles en termes de consommation et de marché du luxe", confirme Shamina Bhaidjy, de Natixis Securities. Par exemple une chute de "plus de 25 %" des ventes dans l'horlogerie, "surtout dans le moyen/haut de gamme", indique la maison de courtage Raymond James.

Au final, le marché mondial du luxe devrait reculer, selon Bain, de 5 % à 10 % à taux de changes constants en 2009, plus que les - 3 % à - 7 % prévus initialement.

Les mauvaises nouvelles pleuvent déjà : les producteurs de champagne viennent d'annoncer un recul de leurs ventes de 6 % sur les onze premiers mois de 2008, le joaillier Cartier (groupe Richemont) trois mois de chômage partiel pour 180 salariés, et la maison Chanel la fin des contrats de 200 CDD et intérimaires.

Le britannique Burberry va supprimer 540 emplois et les grands magasins de luxe américains Saks 1 100 postes. Le joaillier Tiffany, qui va lui aussi tailler dans ses effectifs, n'a toujours pas précisé le nombre d'emplois touchés.

Même le britannique Bentley, dont les voitures peuvent coûter jusqu'à 260 000 euros, va interrompre sa production pendant six à sept semaines.

Dernière annonce en date, la chute de 12 % des ventes du suisse Richemont, numéro deux mondial du luxe, entre début octobre et fin décembre, a fait l'effet d'une douche froide.

"Nous ne nous attendions pas à un ralentissement aussi général, dans toutes les branches d'activité et les régions", ont reconnu les analystes de la Deutsche Bank dans une note.

Pour y faire face, le groupe suisse va réduire sa production et ralentir le rythme d'ouverture de nouveaux magasins.

La contraction de l'activité du secteur est "plus forte" que celle du début des années 2000, explique Marc-André Kamel.

D'abord parce que de nombreux groupes ont voulu "démocratiser" leurs produits, indique une analyste parisienne sous couvert d'anonymat : pour élargir leur base de clientèle, certains vendent désormais à des prix plus accessibles.

Or, avec la crise, "le consommateur lambda fait des arbitrages défavorables à certains postes", comme les objets haut de gamme, explique-t-elle. Résultat, "le segment de clientèle qui achète ces produits, notamment chez Coach ou Hugo Boss, fait aujourd'hui défaut", selon M. Kamel.

De plus, le ralentissement économique, qui touche toutes les régions du monde, provoque un "fort ralentissement" des commandes des distributeurs multimarques et des grands magasins, canaux de distribution importants pour le secteur.

"Ces magasins sont extraordinairement prudents dans leurs achats, car le cash est une denrée rare. Cette tendance, initiée en 2008, est en train de s'aggraver", rapporte M. Kamel.

Par Gaëlle GEOFFROY

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.