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22 mars 2017
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LVMH met fin à sa joint-venture avec De Beers

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22 mars 2017

LVMH a conclu un accord pour la vente de ses parts au sein de la société commune paritaire De Beers Diamond Jewellers (DBDJ) à son partenaire sud-africain De Beers, annonce-t-il dans une note interne, confirmant les indiscrétions apparues ces jours-ci dans la presse spécialisée. Cette cession, dont le montant n’a pas été divulgué, est à effet immédiat.

La boutique De Beers inaugurée fin 2016 sur Madison avenue à New York - DR


L’opération devrait profiter aux deux partenaires, souligne le groupe de luxe français. Elle permet à LVMH de se concentrer sur ses propres marques de bijoux (Bulgari, Chaumet et Fred) et à De Beers d'intégrer ses opérations de vente au détail avec ses autres activités diamantifères.

La société britannique De Beers Diamond Jewellers, détenue à 50 % par les deux groupes, avait été créée en 2001 afin de permettre, d’un côté, à LVMH de se renforcer sur le secteur de la joaillerie en ouvrant et gérant la chaîne de magasins dédiée aux bijoux De Beers, et de l’autre, au n°1 mondial du diamant de s’appuyer sur le vaste réseau de distribution du groupe de luxe français.

Entre-temps, en 2011, LVMH a racheté la marque italienne de haute joaillerie Bulgari, qu’il vient de doter d’un nouveau site productif ultra moderne et performant, avec à la clé un investissement estimé à 35 millions d’euros. Cette acquisition a renforcé l’empire de Bernard Arnault sur le segment de la joaillerie, jusqu’alors son point faible puisqu’il qui ne comptait que Fred et Chaumet.

Désormais, le groupe français peut afficher ses ambitions dans la joaillerie. En 2016, son activité montres & joaillerie a atteint 3,468 milliards d’euros de ventes, enregistrant une croissance de 5 %.

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