La Bouche Rouge : naissance d’une maison de cosmétique française

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
13 nov. 2017

« J’ai déposé l’expression "maison de maquillage" parce que, pour créer La Bouche Rouge, je me suis inspiré des maisons de parfums », explique Nicolas Gerlier, pour qui l’industrie de la beauté doit revenir à des valeurs plus artisanales en (re)mettant la durabilité des produits au cœur de sa stratégie. Avec La Bouche Rouge, cet homme de 37 ans, qui a fait ses classes chez L’Oréal pour les marques Giorgio Armani et Lancôme notamment, crée donc une marque de maquillage haut de gamme, à la fois désirable et respectueuse de l’environnement et de l’humain. Une marque qui outre son e-shop et d'ors et déjà disponible chez Colette et dès ce mardi au Bon Marché.

Pour lutter contre la pollution - un milliard de rouges à lèvres seraient jetés chaque année, contribuant largement à contamination de l’eau, indique la marque -, les huit premiers rouges à lèvres signés La Bouche Rouge sont vendus dans des écrins de cuir que Nicolas Gerlier qualifie d’accessoires de mode (135 euros l’écrin avec son rouge à lèvres). Les recharges sont quant à elles écoresponsables : sans polypropylène et polyoxyméthylène (45 euros la cartouche de recharge). Côté formule, La Bouche Rouge se déleste des perturbateurs endocriniens.
 
Lauréate du concours national de cosmétique de la CCI-Cosmetic Valley, La Bouche Rouge suscite déjà l’intérêt des grands groupes puisque la marque est hébergée en recherche et production au sein d’Hélios, le centre de recherche en cosmétologie de LVMH.

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Nicolas Gerlier souligne également que sa marque est la première cellule cosmétique incubée au sein de la Station F, le campus parisien de start-up de Xavier Niel. Car La Bouche Rouge, qui étoffera prochainement son offre maquillage, proposera dès février 2018 des rouges à lèvres sur-mesure grâce à une application qui permettra de prendre une couleur en photo et de la transposer en rouge à lèvres.