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21 mars 2014
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La Redoute divisée, nouvel ultimatum de la direction pour signer le protocole d'accord

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AFP
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21 mars 2014

ROUBAIX, 21 mars 2014 (AFP) - L'épreuve de force se poursuivait vendredi à La Redoute, plus divisée que jamais entre opposants et partisans du protocole d'accord sur le plan social, après un nouvel ultimatum de la direction.

Photo : AFP.

Devant le refus de signer de la plupart des syndicats, les futurs repreneurs de La Redoute qui leur avaient demandé de signer avant jeudi, ont lancé vendredi un nouvel ultimatum aux syndicats, leur donnant jusqu'à 14H00 pour signer le protocole d'accord du plan social. A défaut, ils saisiront le tribunal de commerce, ont affirmé plusieurs sources syndicales. "La direction a dit: "14H00 ou tribunal de commerce"", a indiqué à l'AFP Fabrice Peeters, délégué syndical CGT de La Redoute, en marge d'un CE consacré au plan de reprise, à Roubaix (Nord). Les syndicats ont quitté le comité d'entreprise peu après qu'il eut débuté, à l'exception de la CFE-CGC, a rapporté Nora Miloudi, secrétaire du CE. "On nous menace de tribunal de commerce, d'une éventuelle fermeture et compagnie, donc, les syndicats ont quitté la salle pour dénoncer ce chantage", a commenté Fabrice Peeters.

Nora Miloudi a déploré le refus de la direction de reprendre les discussions avec les syndicats après les contre-propositions avancées jeudi par la CFDT et Sud. Le protocole d'accord de la direction sur les mesures d'accompagnement social, pour lequel Kering espérait un accord majoritaire jeudi soir, prévoit notamment 20 000 euros de plancher pour les indemnités de départs volontaires et 750 à 1 200 euros par année d'ancienneté, en fonction des cas: ces propositions sont jugées insuffisantes par la plupart des syndicats. La CFE-CGC s'est dite prête à signer cet accord, mais sa signature seule ne suffit pas.

En l'absence de signature, "une procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire" devant le tribunal de commerce fait "partie des scénarios possibles", selon Me Mario Califano, avocat des salariés.

Cette division des salariés s'est matérialisée vendredi devant le siège du vépéciste, à Roubaix (Nord), où plusieurs centaines d'entre eux se sont retrouvés face à face, avec d'un côté les partisans de la signature du protocole d'accord du plan de cession et de l'autre les opposants à cette signature, a constaté une journaliste de l'AFP. Environ 200 à 300 salariés du collectif "Signez pour l'avenir de La Redoute" s'étaient donné rendez-vous devant l'entrée roubaisienne, a constaté une journaliste de l'AFP, rapidement rejoints par des grévistes hostiles à la signature du protocole en l'état. Le rassemblement n'a pas donné lieu à de débordements. Des membres du collectif "Signez" ont été hués lors de leurs interventions.

L'arrivée rapide de Nathalie Balla et Eric Courteille, les deux repreneurs qui ont le soutien de l'actionnaire Kering, a également provoqué un chahut. "Merci d'être présents", a lancé Eric Courteille, qui a rappelé l'ultimatum prévu à 14H00 en attendant "trois signatures", celles des syndicats CFDT, CGT et Sud qui n'ont pas paraphé l'accord. "Il faut croire en l'avenir de La Redoute", a-t-il dit. "Tous les gens qui sont ici présents veulent garder leur travail", a reconnu Fabrice Peeters, de la CGT, un des syndicats qui refusent de signer. "On n'est juste pas en adéquation par rapport aux propositions qui sont faites par la direction", a-t-il précisé. "Je ne suis pas contre la cession, je suis contre la cession dans l'état".

Mercredi, l'actionnaire Kering avait annoncé que faute d'accord majoritaire des syndicats sur le plan de modernisation des futurs repreneurs, il ne "continuerait pas à financer les pertes de La Redoute". Kering (ex-PPR) a engagé la cession de La Redoute à Nathalie Balla et Eric Courteille, respectivement PDG de La Redoute et secrétaire général de sa maison mère Redcats, pour se recentrer sur le luxe. Ces derniers ont annoncé le 9 janvier la suppression de 1 178 des 3 437 postes de La Redoute.

Par Marine LAOUCHEZ

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