AFP
7 mars 2014
La Redoute: nouveau blocage du site industriel à Wattrelos
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7 mars 2014
LILLE, 07 mars 2014 (AFP) - Plus de 100 salariés de La Redoute se relaient depuis jeudi après-midi pour bloquer le site industriel de La Martinoire, à Wattrelos (Nord), afin notamment d'obtenir de meilleures indemnités de départ, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
"Hier après-midi, dès 16H00, les camions n'ont pas pu sortir du site de Wattrelos. Près de 200 salariés se sont relayés jusque tard dans la nuit devant les portes du site. Ce matin dès 04H30, une centaine de salariés s'est à nouveau positionnée devant le site industriel", ont indiqué dans un communiqué commun les syndicats CFDT, CGT et SUD. Jeudi, "le site des expéditions a été perturbé de 16H00 jusqu'à 01H00 du matin (vendredi). Et depuis ce matin 04H30 c'est tout le site industriel qui est perturbé par un bloc de 100 à 150 salariés. L'action va continuer jusqu'à au moins 22H00", a précisé à l'AFP Fabrice Peeters, délégué CGT.
Le site de La Martinoire est régulièrement bloqué par des salariés depuis l'annonce début janvier par les futurs repreneurs, Nathalie Balla et Eric Courteille, de leur plan de redressement, qui prévoit la suppression sur quatre ans de 1.178 des 3.437 postes de l'entreprise de vente par correspondance.
Plusieurs centaines de salariés avaient manifesté mardi à Roubaix contre ce plan social et pour demander des garanties sociales à leur actionnaire, Kering, groupe de luxe et d'habillement sportif.
L'intersyndicale demande 40.000 euros de plancher pour les indemnités de départs volontaires, plus 1.500 euros par année de présence et 36 mois de congés de reclassement. Une dernière réunion de négociations est prévue lundi "pour finaliser l'ensemble du dispositif", avait indiqué la direction. Lors de précédentes réunions, la direction a décidé d'augmenter l'indemnité plancher pour les départs volontaires, qui est passée à 15.000 euros au lieu de 14.000 euros et 12.000 dans un premier temps.
"Pour nous les négociations sont loin d'être terminées. Il est hors de question qu'on brade notre avenir. Notre calendrier, c'est celui des mobilisations", a assuré Fabrice Peeters.
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