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Publié le
12 mars 2020
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La BCE ne rassure pas : chute historique de la bourse de Paris

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AFP
Publié le
12 mars 2020

Francfort (AFP) - Fermant la marche des grandes banques centrales, la Banque centrale européenne a dégainé à son tour jeudi un arsenal de mesures face à l'épidémie de coronavirus, pour tenter d'endiguer la panique financière et de limiter l'impact sur l'économie.

Sur les marchés, cette série d'annonces n'a ni séduit ni rassuré, et les places boursières européennes s'enfonçaient toutes dans le rouge : avant la fermeture à Paris, le CAC 40 perdait 12,28 %, Francfort 12,24 %, Madrid 14,06 % et Milan 16,92 %. Des chutes historiques. En début d'après-midi, Wall Street s'écroulait à l'ouverture (Dow Jones -7,29 %, Nasdaq -6,66 %). Selon le mécanisme pour prévenir les crash, la cotation a ensuite, comme une première fois lundi, été suspendue par la bourse américaine.


Christine Lagarde, présidente de la BCE à Bruxelles, le 17 février 2020 - AFP/John THYS


Contrairement à ce qu'avaient massivement anticipé les analystes, la Banque centrale européenne n'a en effet pas touché à ses taux directeurs : le principal était déjà bloqué à zéro depuis mars 2016 et les deux autres ont été maintenus à l'identique, un statu quo qui a accéléré la baisse des marchés actions.

Ce choix, qui s'explique par les faibles marges de manoeuvre de l'institut de Francfort, contraste avec les baisses drastiques de taux annoncées entre autres par la Réserve fédérale américaine et par la Banque d'Angleterre, sans même attendre leurs réunions habituelles.

La BCE, qui ne "constate pas de signes matériels de pression sur les marchés" ou de "manques de liquidités dans le système bancaire", a néanmoins pris un paquet de mesures mêlant prêts aux banques et rachat de dettes publiques et surtout privées.

De manière inédite, l'institut monétaire a lancé un programme de prêts ciblés sur les PME, pour que les banques aident les entreprises frappées par l'épidémie à boucler leurs fins de mois. L'objectif est d'éviter une vague de faillites, qui aurait des conséquences sociales catastrophiques.

"Assumer le défi sanitaire" et "limiter l'impact économique"



Par ailleurs, la BCE a annoncé qu'elle dépenserait 120 milliards d'euros supplémentaires d'ici la fin de l'année pour acheter de la dette, particulièrement celle "du secteur privé". Cet effort vient renforcer le programme relancé en novembre et portant déjà sur l'achat de 20 milliards d'euros d'actifs publics et privés par mois.

Enfin, dans un communiqué distinct, l'institut a annoncé autoriser les banques sous sa supervision à s'affranchir temporairement des exigences de fonds propres et de liquidité en vigueur. Le but est que les établissements financiers, eux-mêmes sous pression, "puissent continuer à jouer leur rôle dans le financement de l'économie réelle à mesure que les effets économiques du coronavirus deviendront apparents", souligne la BCE.

Tous les regards se tournait désormais vers la conférence de presse de Christine Lagarde en début d'après-midi, elle même affectée par le coronavirus puisque les questions pourront pour la première fois être posées à distance. Le diagnostic de Christine Lagarde était très attendu, tant les développements quotidiens de l'épidémie rendent toute prévision aléatoire : comment anticiper le bouclage de régions entières, qui concerne aujourd'hui l'Italie mais pourrait frapper d'autres pays ? Comment prévoir la fermeture de certaines frontières ou, comme Washington l'a annoncé mercredi soir, la suspension de tous les vols d'Europe vers les Etats-Unis ?

La pandémie de coronavirus, "choc majeur" pour l'économie en zone euro, requiert une "réponse budgétaire ambitieuse et coordonnée", a estimé jeudi la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde. La BCE constate une "considérable aggravation des perspectives de croissance à court terme" en zone euro, a-t-elle expliqué, tout en renvoyant la balle dans le camp des Etats après la série de mesures de soutien monétaire annoncées par la BCE.

Ils devront à la fois "assumer le défi sanitaire" et "limiter l'impact économique", selon Christine Lagarde. "En particulier, des garanties sur les crédits sont nécessaires en complément et pour renforcer les mesures de politique monétaire annoncées aujourd'hui", a-t-elle détaillé.

L'entrée ou non de la zone euro en récession "va clairement dépendre de la vitesse, de la force et du caractère coordonné" de la réponse "de tous les acteurs", a insisté Christine Lagarde.

Appel aux Etats



Habituellement scrutées, les prévisions macroéconomiques de la BCE arrêtées au 24 février sont déjà caduques, et certains analystes comme ceux de Berenberg voient l'Allemagne et la zone euro entrer en récession.

Pour que la politique monétaire ne soit pas seule à la manœuvre, Christine Lagarde pourrait interpeller les chefs de gouvernement européens en faisant "référence à (la crise financière de) 2008", comme elle l'avait dit mardi lors d'une conférence téléphonique, a indiqué à l'AFP une source européenne. Tous les analystes appellent à des mesures budgétaires soutenant à la fois les ménages et les entreprises, par exemple via des garanties de prêts ou une aide au chômage partiel.

L'Allemagne, déjà critiquée par la BCE pour sa réticence à recourir à la dépense publique, a cette fois promis de faire "ce qui est nécessaire", a indiqué mercredi la chancelière, Angela Merkel, quitte à revenir sur son dogme du zéro déficit.
Pays européen le plus touché par l'épidémie du Covid-19, alors même qu'elle est déjà fragilisée par son énorme dette publique, l'Italie a débloqué mercredi une enveloppe d'aides de 25 milliards d'euros.

Enfin, l'UE a fait miroiter mardi un "fonds d'investissement en réponse" à l'épidémie allant jusqu'à 25 milliards d'euros. Le lendemain, elle précisait cependant qu'il s'agirait d'enveloppes déjà existantes.


 

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