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Publié le
31 juil. 2019
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La croissance française a ralenti à 0,2 % au deuxième trimestre

Par
Reuters
Publié le
31 juil. 2019

La croissance de l’économie française a ralenti au deuxième trimestre sous l’effet d’une consommation des ménages qui reste poussive, son rebond espéré avec les gains récents de leur pouvoir d’achat tardant à se concrétiser.


L'Insee annonce une croissance à 0,2 % au deuxième trimestre 2019 - REUTERS/Gonzalo Fuentes


L’investissement des entreprises a lui été plus dynamique que prévu au cours de trois derniers mois mais elles ont préféré réduire leurs stocks face aux incertitudes sur l’environnement international.

Selon la première estimation publiée mardi par l’Insee, le produit intérieur brut de la deuxième économie de la zone euro a augmenté de 0,2 % sur la période avril-juin.

Sa progression s’inscrit en baisse par rapport au premier trimestre, dont l’Insee a confirmé la marque à +0,3 %, et au dernier trimestre 2018, où elle avait atteint 0,4 %.

Les économistes interrogés par Reuters attendaient un PIB en hausse de 0,3 % pour le deuxième trimestre, tout comme l’Insee dans sa note de conjoncture de juin. Mais la Banque de France avait abaissé sa propre projection à 0,2 % début juillet en raison d’une dégradation du climat des affaires constaté à la fin du printemps dans l’industrie.

Avec le 0,2 % du 2e trimestre, l’acquis de croissance pour 2019, à savoir l’évolution du PIB si l’activité stagnait au cours des deux prochains trimestres, se situait à 1,0 % au 30 juin.

A ce niveau, une croissance de 0,5 % sera nécessaire au cours des deux prochains trimestres, selon les calculs de Reuters, pour atteindre l’objectif de 1,4 % du gouvernement, alors que l’Insee ne la voit pas dépasser 0,3 % sur chaque période.

Économie résiliente

La différence n’est pas négligeable au moment où le gouvernement est en quête d’économies pour respecter ses objectifs de déficit dans le projet de loi de finances 2020 qui sera présenté fin septembre.

« A ce stade, il n’y a pas de raison d’être angoissé sur notre niveau de croissance », a déclaré la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des finances, Agnès Pannier-Runacher.

Interrogée sur LCI, elle s’est félicitée de l’accélération de l’investissement des entreprises - à +1,2 % après +0,7 % au 1er trimestre, soit sensiblement plus que ne le prévoyait l’Insee. « Les investissements dans les entreprises progressent, et ça en règle générale ça appelle les emplois et la croissance futurs », a-t-elle dit.

Les économistes de la banque Morgan Stanley soulignent de leur côté la « résilience de l’économie française en comparaison du ralentissement plus prononcé chez plusieurs de ses voisins », Allemagne et Italie en premier lieu, beaucoup plus dépendants de la demande étrangère.

La croissance française « autour de 1,2-1,3 % est sur sa tendance ». « Ce sera une bonne performance dans un environnement international dégradé », estime de même Philippe Waechter, directeur de la recherche économique d’Ostrum Asset Management.

Elle évolue actuellement en ligne avec la zone euro, dont le PIB du 2e trimestre, publié ce mercredi, est attendu lui aussi en hausse de 0,2 % par les économistes.

Accélération attendue

La croissance française a été soutenue ces derniers mois par une demande intérieure qui reste solide, contribuant positivement à hauteur de 0,4 point au PIB de la période.

Mais la production manufacturière s’est davantage repliée que prévu et le déstockage des entreprises a été plus important, celui-ci contribuant négativement pour 0,2 point au PIB, souligne Julien Pouget, chef du département conjoncture de l’Insee, sur son compte Twitter.

La consommation des ménages a elle aussi été inférieure aux attentes et ne doit, comme au premier trimestre, son évolution positive qu’aux dépenses en services, qui représentent un peu plus de la moitié du total.

L’utilisation des gains de pouvoir d’achat (avec une hausse attendue de 2,5 % en 2019) liés notamment aux mesures de soutien décidées fin décembre par le gouvernement en réponse au mouvement des « gilets jaunes » reste une question en suspens.

La forte collecte enregistrée sur des placements comme le livret A et l’assurance vie au premier semestre laisse penser qu’elle s’est surtout traduite pour l’instant par une hausse du taux d’épargne des ménages.

Mais le redressement continu de la confiance des ménages constaté par l’Insee ces derniers mois et l’atténuation de leurs craintes concernant l’évolution du chômage fait dire aux économistes que l’accélération attendue de la consommation finira par se produire, avec en outre le bénéfice de la baisse de l’impôt sur le revenu programmée pour l’an prochain.

En attendant, la bonne surprise est venue de la résistance affichée par les investissements des particuliers, essentiellement sous forme d’achat de logements neufs, qui ont progressé de 0,1 % sur les mois du printemps là où l’Insee les voyait reculer de 0,3 %.

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