La direction de DMC toujours en quête d’investisseurs

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
5 mars 2013

Il y a près d’un an, DMC officialisait sa volonté d’ouvrir son capital. Projet alors qualifié "d’embryonnaire" qui est toujours d’actualité. Déjà fort d’une croissance de 10% en 2012, le leader du fil à broder compte sur de nouveaux investisseurs pour accélérer son développement à l’international.

"Cette volonté est toujours d’actualité, sauf que cela prendra le temps qu’il faudra", explique à FashionMag.com le président Dominique Poile. "Ce qui freine un peu notre croissance. Nous pouvons faire de la croissance interne, comme l’an passé. Mais à partir de cette ouverture du capital, nous pourrons accélérer notre développement, avec des ambitions majeures. Il y a le potentiel pour faire 50% de croissance. Mais il faut d’abord les sous".

Aujourd’hui discrète sur ses chiffres, DMC avait atteint en 2010 un chiffre d’affaires de 59,2 millions d’euros, dépassant les prévisions annoncées lors de sa reprise. L’entreprise réalise aujourd’hui 85% de son chiffre d’affaires à l’étranger. Et c’est donc sur ce terrain qu’elle espère aller doper sa croissance. En attendant, c’est notamment sur le renforcement de l’offre que se concentre les efforts.

"Nous avons des produits différents, nouveaux, et, depuis quatre ans, nous sommes en train d’ouvrir largement le spectre, en France comme à l’international", souligne Dominique Poile. "Pour l’heure, même sur des marchés traditionnels comme la France, nous progressons. Que ce soit par l’offre de broderies personnalisées avec Amelie Paris ou des fils épais de la marque Hoooked. C’est en étant décalé de cette manière que l’on peut gagner des parts de marché".

DMC est à ce jour distribué dans 85 pays via 7 filiales installées au Japon, à Singapour, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et au Portugal.