La Fée Maraboutée s’aventure sur le marché de l’occasion

Auteur :

Marion Deslandes

Publié le
23 nov. 2021

Désormais quasi-incontournable sur le marché de l’habillement, l’option seconde main est saisie cet automne par La Fée Maraboutée. Dans le cadre de ses engagements RSE, la griffe française de mode féminine initie le programme (Re)nouveau, "basé sur les concepts de durabilité et de transmission chers à la marque", exprime-t-elle. Un service de mode d’occasion qui se concrétise uniquement sur le plan physique.

La collecte et la revente de vêtements s’effectue ainsi dans cinq points de vente tests, à Rennes, Metz, Reims, Bordeaux (Dijeaux) et Grenoble. Les clientes peuvent y apporter des pièces qu’elles ne souhaitent plus porter, émanant de toutes marques. Un argus, pensé par la solution d’Arthur de Soultrait The Second Life, permet aux conseillères de vente d’établir un prix de reprise et donc un bon d’achat à valoir dans le point de vente.

Les vêtements récupérés par la marque roannaise sont ensuite répartis selon trois circuits différents. Les articles de marques tierces sont revendus par l’entreprise à deux friperies en ligne multimarques. S’il s’agit de produits étiquetés La Fée Maraboutée, ceux qui ont un faible potentiel de revente physique sont transmis aux deux plateformes déjà citées, tandis que les pièces prometteuses sont commercialisées en boutique au sein d’un corner dédié. Dans ce dernier cas, le bon d’achat remis à la cliente correspond au prix potentiel de revente.

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C'est ainsi une façon aussi de créer du trafic en boutique, pour une marque-enseigne qui s’appuie sur un parc d’environ 140 points de vente, tandis que le réseau wholesale pèse 30% de son activité.

Dirigée depuis fin 2019 par Gaëlle Lelong, la griffe née en 1996 cible les femmes de 35 à 65 ans et fait fabriquer 75% de ses collections en Europe. Cette année, elle a mis en lumière son partenariat avec Euveka à propos d’un mannequin-robot évolutif qui lui permet plus de précision morphologique. D'autre part, la potentielle sortie en 2022 de son investisseur et propriétaire, le fonds Silverfleet Capital, n'est plus à l'ordre du jour.