Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
23 mars 2009
23 mars 2009
La ganterie vue par Mary Beyer sous les arcades du Palais Royal
Auteur :
Julie Mangaud
Julie Mangaud
Publié le
23 mars 2009
23 mars 2009
L’aventure de la maison commence en 1946. Cinquante-quatre ans plus tard, en 2000, Lavabre Cadet dépose le bilan et débute une nouvelle vie entre les mains de Mary Beyer. Et si l’entreprise fournissait à l’époque les gants à tous les grands couturiers qui représentaient alors l’essentiel du chiffre d’affaires, ils sont désormais peu à se plier aux conditions de la marque qui souhaite conserver des prix raisonnables.
Mary Beyer / Lavabre Cadet atelier |
Mary Beyer travaille donc aujourd’hui auprès de Balenciaga et a réalisé pour la première fois les gants de Rick Owens ainsi que ceux de Stéphane Rolland. Sans compter les collections Haute Couture de Jean-Paul Gaultier pour n’en citer qu'un. Et depuis l’ouverture de sa première boutique-galerie de 25 mètres carrés dans les Jardins du Palais Royal, Mary Beyer réalise 70 % de son chiffre d'affaires avec sa marque, 30 % avec les commandes des couturiers.
Chevreau doublé soie, agneau, ragondin, vache, pécari, crocodile, autruche, vison, iguane, chinchilla... La maison, dont les ateliers historiques se trouvent toujours à Millau dans le sud de la France, offre un éventail de modèles à donner le vertige.
Outre une palette de matières hautes en douceur, une quarantaine de gants se conjugue à une cinquantaine de couleurs. Au gré de l’imagination de sa clientèle à 50 % masculine – qui peut réaliser sur mesure la paire de ses rêves –, les gants, manchettes, engageantes, bijoux de mains se font tour à tour plus traditionnels ou plus délurés, discrets ou sexy en diable, simples ou originaux.
Mary Beyer |
Forte de son succès, la marque étend son réseau en propre. Après un an passé sous les arcades du Palais Royal, Mary Beyer compte ouvrir à Tokyo au Japon et à New York aux Etats-Unis.
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