La Méricaine étend son territoire

Auteur :

Céline VAUTARD

Publié le
7 juin 2023

La Méricaine est la petite marque qui monte ! Lancée en 2015 par Valérie Hernandez depuis le département des Landes, elle amorce aujourd’hui un nouveau développement. Fini les marchés de créateurs et autres pop-up stores participatifs, la marque, qui compte environ 25 points de vente en France et vend depuis ses débuts sur son e-shop, rentre dès le mois de juillet pour l’hiver 2023 chez Smallable et à La Samaritaine.

“L’idée désormais est d'établir La Méricaine en tant que marque et de développer un réseau de revendeurs qui colle avec mes valeurs, explique Valérie Hernandez. Pour cela, je suis accompagnée par l’agence The Clothette qui m’aide à structurer les choses.” 

Produit phare des collections, le poncho en laine recyclée fabriqué à Castres a fait connaître la griffe et lui a permis d’établir une image mode durable et responsable.

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“Tout a commencé avec la cape, la couverture et les coussins qui sont tous réalisés avec la même laine recyclée qui provient de pulls détricotés dont le fil est ensuite refait avec du polyamide pour lui apporter douceur et stabilité dans le temps, confie Valérie Hernandez. Je suis tombée amoureuse de ses rouleaux de laine à rayures qui sont devenus l’identité de La Méricaine : un univers inspiré par ma passion pour les grands espaces, les plaines amérindiennes et la culture des peuples qui vivent là-bas. Le made in France est également très important pour la qualité et la sauvegarde de savoir-faire.”

Aux côtés de produits unisexes (capes, ponchos de 175 à 275 euros), également déclinés en version enfant depuis deux saisons, la marque propose une gamme de caftans en gaze de coton tissés en France. Toujours avec des rayures, les pièces reprennent le même principe de cape mais cousues sur le côté dans un style léger et aérien.

“La Méricaine doit pouvoir vivre toute l’année selon les saisons, d’où la création de pièces plus estivales”, poursuit la créatrice. D’ailleurs l’été 2024 verra l’arrivée de robes djellabas oversize à porter à la plage comme à la ville, accessoirisées d’une ceinture.

“Les pièces d'été sont une véritable réflexion car j’aime la matière laine, son volume et bien sûr mon partenaire qui est le même depuis 2015, assure t-elle. Le made in France est coûteux à faire mais il inclut la qualité. Je cherche à faire la même chose sur l’été. Trouver le ou les bons partenaires peut prendre du temps.”

Avec un univers qui navigue entre mode et décoration, La Méricaine peut se targuer de développer un univers lifestyle complètement dans l’air du temps. “J’ai encore énormément d’idées à explorer et pour y parvenir je suis aujourd’hui en recherche de partenaires ou d’investisseurs. L’idée: me consacrer à la création et à la production en gardant la même gamme de prix et déléguer l’opérationnel.”