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23 févr. 2015
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La mode italienne se porte bien malgré la crise

Publié le
23 févr. 2015

La mode italienne s’affiche comme l’un des secteurs les plus dynamiques de la Péninsule avec une forte propension à l’exportation, une rentabilité très élevée, une importante trésorerie et un faible endettement.

Tel est le tableau plus que positif dressé ce lundi par le centre d’études de la banque d’affaires Mediobanca, qui s’appuie sur une enquête effectuée à travers 135 entreprises dotées d’un siège en Italie, actives dans les secteurs manufacturier (habillement, textile, maroquinerie, bijoux, lunettes) et de la distribution, ayant réalisé un chiffre d’affaires d’au moins 100 millions d’euros en 2013.
 

Le groupe Prada arrive en tête du classement de Mediobanca (Photo: Pradagroup.com)
Premier constat, 35 de ces entreprises, soit 22,2 %, sont contrôlées par des groupes étrangers, pour la plupart français (15 sur 35).

Selon cette étude, la filière de la mode pèse près de 18 % sur le total des entreprises manufacturières en Italie, employant 15 % des effectifs totaux. Dans l'ensemble, ses ventes ont bondi de 32,4 % entre 2009 et 2013 atteignant 55,2 milliards d’euros en 2013. Par ailleurs, la mode devrait atteindre à elle seule, en 2014, un excédent commercial de 25 milliards d’euros, soit plus d’un quart du solde de la balance commerciale de la manufacture italienne.

Les secteurs de l’habillement et du textile sont notamment les plus actifs à l’export. « Ces secteurs exportent près de 60 % de leur production, et l’on monte à plus de 80 % dès qu’il s’agit des grands groupes de mode italiens », souligne l’auteur de la recherche, Gabriele Barbaresco.

L’Europe constitue le principal débouché pour les exportations du Made in Italy avec un excédent commercial de 18 milliards d’euros. L’Asie est la deuxième région exportatrice pour l’Italie à hauteur de 12,1 milliards d’euros, mais la Péninsule importe de l’Asie près de l’équivalent (11,4 milliards) en tissus et autres produits semi-finis. Les Etats-Unis s’affichent aussi comme un débouché important.

« La mode italienne est un secteur particulièrement rentable avec une marge ressortant à 9,1 % et même à 15,1 % concernant les 10 principaux groupes, contre 8,4 % pour ce qui est de la grande industrie italienne. C’est aussi un puissant moteur générateur de richesses. En dépit de la forte taxation qu’elle subit de l’ordre de 42,1 % sur le total de ses revenus (51,6 % pour la seule catégorie de l’habillement), l’industrie de la mode parvient en effet à réinvestir une grande part de ses bénéfices, disposant d’une trésorerie beaucoup plus élevée que la moyenne des autres entreprises transalpines et parvenant à contenir son endettement », poursuit le chercheur.

Les ventes des top 10 de la mode italienne ont crû de 4,4 % en 2013 à 14,4 milliards d'euros - (Source: Mediobanca)


Mediobanca a passé au peigne fin, plus particulièrement, les bilans de dix géants du made in Italy (Dolce & Gabbana, Ermenegildo Zegna, Salvatore Ferragamo, Giorgio Armani, Max Mara, Miroglio, OTB - Diesel -, Prada, Tod’s et Valentino).

Entre 2009 et 2013, ces dix groupes ont vu leurs ventes bondir de 43,8 %, passant de 10 à 14,4 milliards d’euros. Prada a enregistré la hausse la plus forte (129,8 %), suivi par Ferragamo (+103,8 %). En revanche, sur la même période, le groupe Miroglio s’est inscrit en baisse (-10,9 %) tout comme Dolce & Gabbana (-6,7 %).

Le groupe de Miuccia Prada et Patrizio Bertelli se hisse en tête du classement avec un chiffre d’affaires de 3,58 milliards d’euros pour 2013. Gucci, dont le chiffre d’affaires est semblable, n’a pas été pris en compte, Mediobanca ne disposant pas de toutes les données du bilan. En deuxième position arrive Giorgio Armani avec 2,18 milliards d’euros, suivi par OTB (1,5 milliard).

« Le secteur de la mode se porte bien, même s’il a subi un ralentissement par rapport aux années fastes pré-crise. Pour 2014, la croissance devrait se situer autour de 2-3 %, tandis que 2015 s’annonce stable. Les principaux leviers de la croissance seront dans le proche avenir l’e-commerce, un contrôle plus important du réseau de distribution et le shopping touristique », conclut Gabriele Barbaresco.

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