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AFP-Relaxnews
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28 déc. 2017
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La publicité éphémère sur les trottoirs ne fait pas l'unanimité

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AFP-Relaxnews
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28 déc. 2017

(AFP) - Après Bordeaux, mécontente de n'avoir pas été consultée sur les marquages publicitaires éphémères des trottoirs et qui attend des « précisions sur l'utilité » de l'expérimentation, Nantes, elle aussi ville-test, a affirmé jeudi 28 décembre qu'elle ne participerait pas à cette « pollution visuelle inutile ».


« L'espace public ne doit pas souffrir d'un excès de marchandisation de ses surfaces, qui verrait les publicités au sol se multiplier », a estimé la municipalité PS dans un communiqué. « Il s'agit d'une pollution visuelle inutile, qui nuirait à la sécurité et à la cohérence des messages transmis par la signalétique routière (...) » notamment. L'expérience, poursuit la municipalité, est en contradiction avec sa  volonté de « valoriser les atouts patrimoniaux et environnementaux de son centre-ville », or Nantes prévoit justement « une réduction de la densité des panneaux sur l'espace public : -12 % pour les 2 m², -14 % pour les 8 m² ».

Nantes « souhaite s'en tenir aux codes de la route et de l'environnement et refusera toute demande de marquage au sol », et elle « va adresser un courrier en ce sens aux ministères concernés ».

Selon un décret publié le 24 décembre au Journal officiel, les agglomérations de Bordeaux, Lyon et Nantes peuvent depuis lundi, et pour 18 mois, tester les publicités éphémères sur les trottoirs, jusque-là interdits par les codes de la route et de l'environnement. 

Ces marquages au pochoir, réalisés par projection ou application d'eau ou de peinture biodégradable, ne pourront pas rester plus de dix jours ni excéder 2,50 m² et devront être espacés d'au moins 80  mètres.

Bordeaux avait été la première a réagir le 26 décembre, déplorant dans un communiqué que « les élus et administrations de la Ville de Bordeaux et de Bordeaux Métropole n'ont, à aucun moment, été consultés ou informés en amont de cette décision ». 

La municipalité dirigée par Alain Juppé (LR) rappelait avoir « régulièrement opposé un refus à des demandes de ce type émanant d'annonceurs ou de commerçants, considérant que cela constituait une pollution visuelle inutile ». La ville se disait, en conclusion, « dans l'attente de précisions quant à l'utilité d'une telle décision et des conditions de son application ».

Une sénatrice (Parti radical) de Gironde et conseillère municipale de Bordeaux, Nathalie Delattre, a annoncé avoir saisi le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, lui adressant une question écrite pour protester contre l'expérimentation de publicités éphémères. 

A Villeurbanne, deuxième ville de l'agglomération lyonnaise, le maire PS Jean-Paul Bret a qualifié de « stupéfiant » le décret autorisant les marquages. « Pris sans concertation, il s'impose à la métropole et aux villes qui la composent, sans s'inquiéter un seul instant de leur avis sur le sujet. Ni de la gestion de la publicité dans leur espace public », dénonce-t-il. 

« Nous refusons de voir nos paysages urbains saturés par la publicité », annonce Jean-Paul Bret, qui affirme que Villeurbanne n'ira « pas au-delà » du projet métropolitain en matière de règlement local de publicité, lequel est justement en cours de révision.

Pourtant la métropole de Lyon, ancien fief du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, a indiqué jeudi que ses services « sont en train d'étudier les meilleurs lieux d'expérimentation » pour les publicités éphémères. « Ils seront rendus publics en début d'année, tout comme les prestataires choisis », a précisé la Métropole, qui a par le passé déjà commandé des marquages éphémères pour des événements particuliers.

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