Lucile Deprez
26 mai 2016
La société PMSH s’essaye au luxe expérientiel
Lucile Deprez
26 mai 2016
Thomas Mesmin, ancien analyste financier spécialisé dans le luxe, a fondé la société PMSH (Paris Montaigne Saint Honoré) en 2015 dans le but d’améliorer la désirabilité de Paris, en tant que capitale mondiale du luxe.
Avec pour slogan « les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail », la société a mis en place une multitude de services personnalisés pour attirer la riche clientèle étrangère.
Avant leur venue, les clients choisissent parmi la liste des quatorze Maisons de luxe françaises partenaires celles dont ils souhaitent visiter les ateliers ou celles dans lesquelles ils souhaitent faire du shopping. L’équipe PMSH peut ensuite programmer la journée.
Thomas Mesmin dit s’être attaché aux détails pour proposer une expérience inédite et sur-mesure. Par exemple, il récolte le maximum d’informations au préalable sur les clients (taille de vêtement, pointure de chaussure…) pour les communiquer aux Maisons qui vont les recevoir dans la journée.
Le transport a lui aussi été soigné, un modèle de voiture équipé d’écrans a été exclusivement conçu pour la société. Ainsi l’assistant dédié aux clients pour la journée profite de ce moment pour faire visionner aux clients les vidéos des derniers défilés de la marque qu’ils vont visiter et peuvent déjà repérer des pièces qu’ils souhaitent acheter. L’assistant pourra ensuite passer le message au vendeur de la boutique concerné pour qu’il puisse préparer le vêtement.
Concernant la gastronomie, PMSH travaille avec le chef Mathieu Pacaud, détenteur des restaurants parisiens l’Hexagone et Histoires de Mathieu Pacaud, pour proposer une carte spéciale datée et nominative que le chef dédicace à la fin de chaque repas après avoir invité les clients à visiter ses cuisines.
Les marques sont issues du secteur de la maroquinerie, de la chaussure, de la joaillerie, du prêt-à-porter et appartiennent au Groupe LVMH, Richemont ou encore Swatch. A terme, l’objectif pour la société est aussi de travailler en direct avec ces grandes griffes de luxe françaises en réalisant des prestations pour leurs propres événements.
Avec ce service de luxe expérientiel, Thomas Mesmin aimerait toucher à 40 % une clientèle asiatique incluant le Japon, à 20 % des Européens, à 20 % des Américains et le reste réparti sur l’ensemble du monde. Ce service coûte environ 4 000 euros la journée.
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