Publicités
Par
AFP
Publié le
19 févr. 2009
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Le Made in Italy réclame des aides anti-crise au gouvernement

Par
AFP
Publié le
19 févr. 2009

MILAN (Italie), 19 fév 2009 (AFP) - La filière de la mode et du textile italien a réclamé jeudi 19 février au gouvernement des mesures anti crise urgentes pour leurs entreprises, comme vont en bénéficier d'autres secteurs comme l'automobile, lors d'une conférence de presse à Milan.

Sous le slogan "Made in Italy, ne perdons plus de temps !", l'ensemble de la filière (textile, habillement, maroquinerie, chaussure, lunetterie) s'est mobilisé, appelant le gouvernement à intervenir pour sauver le secteur durement touché par la crise.

"Depuis un mois et demi, toutes les commandes sont bloquées, la situation est explosive," avait averti la veille le président de la Fédération du textile et de la mode, Michele Tronconi.

Depuis plusieurs semaines, les opérateurs italiens du textile tirent la sonnette d'alarme. Alors que d'autres secteurs, comme l'automobile ou l'électroménager, vont pouvoir bénéficier d'aides de la part de l'État dans le cadre d'un paquet de mesures anti-crise, le Made in Italy en a été exclu jusqu'à présent.

"Nous représentons pourtant 20 à 25 % du textile/habillement européen. Notre filière emploie 500 000 personnes et pèse près de 54 milliards d'euros de chiffres d'affaires. Nous estimons par ailleurs que pour 2008, notre secteur à lui seul dégagera un solde positif de 9,8 milliards d'euros dans la balance commerciale de l'Italie", rappelle Michele Tronconi.

La Fédération du textile et de la mode italienne réclame la création d'un fonds de garantie spécifique facilitant l'accès au crédit pour les entreprises. Elle demande aussi des mesures pour relancer la consommation, puisque "cette crise, qui se traduit par une chute généralisée de la demande, touche toute la filière", a encore souligné le président de la Fédération.

Sollicité, le ministère du développement économique a convoqué les représentants de la filière textile le 26 février.

"Nous avons eu la première réponse, mais la mobilisation continue jusqu'à ce que nous obtenions des résultats", a prévenu Valeria Fedeli, secrétaire générale du syndicat Filtea-Cgil.

"Le textile et de l'habillement constituent le deuxième secteur manufacturier en Italie. Il faut le protéger", a-t-elle conclu.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.